Après l’ATP (tennis) et la NFL (foot US), la NBA va dévoiler cette semaine une réglementation concernant l’usage de Twitter et des autres réseaux sociaux (Facebook, MySpace…).
Les récents dérapages (Beasley, Marbury…) ont contraint la ligue à mieux encadrer ces nouveaux outils de communication, mais contrairement à ce que l’on pouvait penser, la NBA sera moins dirigiste que la NFL ou encore l’ATP.
Ainsi, selon des sources proches de David Stern, la ligue aurait estimé que c’est aux différentes franchises de faire la police avec leurs joueurs et leurs dirigeants. Elle aurait estimé qu’il s’agissait d’un moyen de communication comme un autre, et donc que tout ce qui était publié sur Twitter pouvait être considéré comme des propos publics, et donc officiels. Aux franchises de « punir » les joueurs qui iraient trop loin.
En conséquence, si un joueur demande à être transféré (comme Stephen Jackson cet été dans un magazine) via Twitter, il sera sanctionné. Idem s’il divulgue des informations privées au club (comme Kevin Love qui avait annoncé le départ de Kevin McHale avant son officialisation). Même chose si un coach s’en prend à l’arbitrage.
En fait, la seule limite imposée concernerait l’interdiction formelle d’utiliser Twitter pendant une rencontre. Finis donc les « tweets » des vestiaires ou du banc de touche comme ceux balancés par Charlie Villanueva en plein match des Bucks.