Paul Pierce compare Boston à une ex-petite amie

Cette nuit, les Celtics se déplacent à Brooklyn pour ce qui marquera les premières retrouvailles officielles entre Paul Pierce et Boston.

Sauf que l’ailier des Nets semblent être passé à autre chose depuis son transfert en juillet dernier, après 15 ans de bons et loyaux services.

« J’ai dépassé ça depuis longtemps, » assure-t-il au Boston Globe. « J’ai toujours été comme ça, quand il est temps de passer à autre chose, je le fais. Vous pouvez demander à toutes les petites amies que j’ai eues. C’est comme ça. Il n’y a aucune rancune. Vous ne pouvez pas passer votre temps à pleurer où à baisser la tête, les choses sont ce qu’elles sont et il faut avancer. »

Comme lors d’une rupture amoureuse, il a donc fallu à Paul Pierce le temps d’encaisser.

« Les émotions sont derrière moi. On les a joués en pré-saison. On a fait nos conférences de presse. Les émotions sont derrière nous. Je pense que je ne ressentirai plus rien jusqu’à ce que je retourne dans cette salle où j’ai jouée car je suis passé à autre chose. Tout comme Doc [Rivers] et Ray [Allen]. C’est comme ça. »

Si Paul Pierce est parvenu à enfouir tout ceci dans un coin de sa tête, on parie qu’il aura effectivement plus de mal à dissimuler tout ceci le 26 janvier prochain, date de son premier retour à Boston. Le premier match de sa carrière (débutée en 1999) au TD Garden sous un autre maillot que celui des Celtics.

En attendant, Paul Pierce continue de suivre d’un œil attentif le parcours de son ex-équipe et il semble plutôt séduit par ce que ces Celtics nouvelle version proposent actuellement.

« Ils surprennent beaucoup de monde. Les gars se montrenbt. Ils pratiquent un bon jeu d’équipe, ils courent et ils jouent ensemble malgré l’absence de Rondo. Personne ne s’attendait à ce qu’ils soient aussi bons, surtout sans leur leader. Ils seront certainement une meilleure équipe lorsque Rondo reviendra. Ils vont essayer d’accrocher les playoffs et peu de gens s’attendaient à ça de leur part ».

Les émotions sont peut-être derrière, mais les sentiments, eux, sont toujours là.