En début de saison, on entendait beaucoup parler de la suprématie de New York entre les Knicks, traditionnels héros locaux et les Nets, nouveaux arrivant mais largement renforcés pendant l’été.
A regarder le classement actuel de la NBA, la lutte pour la suprématie de la Grosse Pomme s’est transformée en bataille pour ne pas s’étouffer du dernier pépin ! Bons derniers à l’Est avec 2 victoires en 6 matchs, il est peu de dire que les franchises de NYC sont encore en rodage.
Garnett encore en phase d’adapation
En premier lieu, on pense à Kevin Garnett à Brooklyn. Le futur Hall of Famer n’a semble-t-il pas encore trouvé ses marques dans sa nouvelle écurie. Pas de quoi inquiéter ses coéquipiers, et en particulier Paul Pierce qui le connaît depuis le lycée et le côtoie quotidiennement depuis 7 ans maintenant.
« Il est encore en phase d’adaptation. Il a toujours été le type de gars qui a besoin de se sentir à l’aise, de créer de la familiarité pour être performant. Il est encore en train de comprendre son rôle en attaque et de voir quand il peut prendre ses tirs. Même pendant ces 4 ou 5 dernières années, avec les Celtics, il a dû apprendre à s’adapter avec un rôle et des minutes moindres… Il va trouver son rythme ! » positive Pierce pour le NY Post.
Il est vrai qu’avec 6 points, 7 rebonds et 2 passes de moyenne en 23 minutes de jeu, Garnett est à mille lieux de ses standards en carrière (19 points, 10 rebonds, 4 passes). Pire, il shoote actuellement à un alarmant 32% de réussite, ratant même des tirs « faciles » pour lui : 3/8 à moins d’un mètre du panier et 5/21 à moins de 4 mètres du panier.
Il met l’équipe avant son cas personnel
Son coach Jason Kidd ne veut pas non plus céder à la panique. Garnett sait ce qu’il a à faire pour redresser la barre et coach Kidd le sait mieux que personne : il faut laisser le vétéran trouver son rythme de croisière.
« Je ne vais pas le faire venir à l’entraînement plus tôt pour qu’il bosse son shoot ! Il fait ça depuis plus de 20 ans. Mon travail par contre, c’est de le mettre dans les meilleures conditions possibles pour qu’il trouve sa zone de confort. On ne va rien changer, il a des bonnes positions de tirs, il doit continuer à shooter. »
Comme pouvait le suggérer Paul Pierce, Garnett a besoin d’être dans un système qu’il connaît. Ce n’est pas le cas actuellement, d’où la galère ! Mais ce qui laisse augurer d’une amélioration, c’est que Garnett semble trop préoccupé par l’équilibre de l’équipe pour que les Nets n’arrivent pas, sous peu, à trouver la solution collective à leurs problèmes.
« C’est frustrant, mais on ne peut pas mettre de compte à rebours quand on cherche la perfection. On peut simplement essayer de limiter les erreurs et continuer à travailler l’alchimie du groupe pour gagner en constance » tempère Garnett.
Quand les Nets iront, Garnett ira ! La saison est encore longue et après 18 campagnes, le Big Ticket le sait mieux que quiconque, la saison ne débute qu’en avril !