Menés dès le début avec un 10-0 qui annonçait une soirée galère, les Knicks n’ont jamais réussi à revenir sous la barre des 16 points face à des Spurs qui ont déroulé leur basket. Tony Parker (17 points, 6 passes) a fait le métier sans rien forcer pour créer l’écart initial, puis c’est Danny Green qui a profité de cette balade dominicale (120-89) pour retrouver son adresse extérieure : un 6/9 à trois points et un double double au total (24 points, 10 rebonds).
Les Spurs déroulent leur basket académique
Jamais très brillants en ces matchs décalés en début d’après-midi, les Knicks sont à nouveau retombés dans leurs travers. Déjà bien dégarnis à l’intérieur, les hommes de Mike Woodson n’ont jamais été dans le coup. Encaissant la bagatelle de 35 points dès le premier quart, New York ne défendait pas le moins du monde.
Le pourcentage de 62% aux tirs des Spurs attestait de fait une facilité déconcertante de leurs mouvements offensifs, la preuve en image sur la passe aveugle de Boris Diaw pour Tony Parker. Sans avoir à forcer leur talent, les derniers finalistes transformaient rapidement ce match en simple formalité, comptant un écart maximal de 24 points en deuxième quart.
« Aucun effort en défense » : Woodson voit rouge !
« Il n’y a aucun effort de fait en défense. On est à domicile et on est complètement absent. C’est inacceptable, on doit mieux jouer. » L’incantation de Mike Woodson à la pause ne sera malheureusement pour lui jamais entendue. À l’image de JR Smith qui n’y arrive pas pour son retour (5 points à 1/9 aux tirs, 4 balles perdues), les Knicks enchaînent les un contre un en attaque… et sont inexistants en défense.
Le 51-33 aux rebonds en faveur des texans est symptomatique : le secteur intérieur des Knicks est sinistré ! Amar’e Stoudemire (2 points à 1/5 aux tirs) a bien rejoué 13 minutes mais, hué comme tous ses coéquipiers, il n’a jamais pu peser sur le match. Carmelo Anthony (16 points, 7 rebonds) remisé sur le banc, New York lève le drapeau blanc en dernier quart.
+31 : un grand écart historique dans les Spurs – Knicks
Les deux coachs ouvrent largement leur banc alors que l’écart s’est stabilisé à +30 en fin de troisième quart (90-60). Le petit événement, pour nous Français, est que Nando De Colo a enfin pu avoir du temps de jeu par la même occasion. Le champion d’Europe finira à 5 points, 2 rebonds et 1 interception en 8 minutes. Une belle entrée qui, espérons-le, en appellera d’autres…
En tout état de cause, les Spurs enchaînent là une 4e victoire de suite, soit 6 en 7 matchs. Ce n’est certes pas aussi bon que les Pacers mais l’impression visuelle est belle. Ce grand écart de 31 points (120-89) est par ailleurs un record historique puisque la plus grosse victoire de San Antonio sur New York était de 30 points, en 1978. Les Knicks vont devoir eux rapidement se remobiliser sous peine de déchanter rapidement à l’Est.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.