Après quatre ans sans victoire, les Nets s’imposent (enfin) face au Heat

Il fallait remonter à mars 2009 pour trouver trace d’une victoire des Nets face au Heat. A l’époque, LeBron James et Chris Bosh n’étaient pas encore à Miami, et la franchise était localisée à New Jersey.

Plus de quatre ans plus tard, c’est grâce notamment à Joe Johnson et Paul Pierce (19 pts chacun) que Brooklyn s’impose par la plus petite des marges (101-100). Pour Miami, c’est une deuxième défaite de rang, et voilà le Heat avec un bilan négatif.

Pourtant, on a bien cru que le Heat allait réaliser le hold up parfait. Menés de 11 points à la fin du troisième quart-temps, et encore de 11 points à 3 minutes de la fin (93-82), les coéquipiers de LeBron James vont soudainement se réveiller dans le « clutch time ».

Jusque là dominé en puissance, et par la rotation des Nets, le Heat va tenter son va-tout, et c’est le trio LeBron-Wade-Chalmers qui va donner des sueurs froides au Barclays Center… LeBron, épaulé de Bosh, sécurise le rebond, puis coup sur coup, Wade et Chalmers plante des 3-points. A 18 secondes de la fin, les Nets ne mènent plus que 96-94 !

Temps-mort de Lawrence Frank, et sans surprise, Miami décide d’envoyer Brooklyn sur la ligne. Deron Williams manque un lancer, Ray Allen aussi… mais LeBron plante un 3-points qui ramène Miami à -1 (99-98) ! Sauf que le chrono a défilé, et il reste quatre secondes à jouer. Miami peut-il réussir le coup du Game 6 des dernières Finals ?

Kevin Garnett n’est pas un Spur…

Joe Johnson, impeccable, se charge de mettre ses deux lancers. 101-98. Ray Allen, sur le parquet, va-t-il avoir l’occasion d’égaliser ?

En vieux briscard, Kevin Garnett ne lui laissera pas cette chance puisqu’il décide de faire faute sur Chris Bosh… Le Heat n’aura pas l’occasion de tirer à 3-points, et les deux lancers de Chris Bosh closent la marque (101-100).

« C’est bien d’avoir eu déjà un avant-goût de l’ambiance qu’il peut régner ici et de voir où nous en sommes » a réagi Pierce. « Quand Miami débarque dans une ville, ils sont là pour jauger tout le monde, et c’est bien de les avoir battus. »

Côté Miami, cette défaite et ce bilan négatif (1v-2d) n’ont rien de catastrophique.

« Notre passé victorieux ne signifie pas qu’on gagnera automatiquement, et nous voilons donc dans l’obligation de gagner » explique LeBron James. « Ce n’est pas une catastrophe, car on joue bien. Mais on a compris qu’il fallait corriger certaines choses. »

Sur le plan du jeu, Miami a notamment pu constater qu’il avait du mal physiquement face à Brooklyn. Les Nets sont plus grands en taille (10 rebonds de plus…), et leur banc est réellement impressionnant. Kirilenko, Blatche ou encore Livingston et même Anderson ont apporté en sortie de banc, et Lawrence a fait tourner au maximum. Une rotation à 9-10 joueurs usante pour un Heat où Ray Allen et Norris Cole demeurent les seuls remplaçants réguliers.

Du cinq de départ, et malgré le petit match de Deron Williams, on retiendra la justesse dans le jeu. On sent que les ex-Celtics ont apporté de la rigueur dans le groupe, mais aussi de la dureté et de la confiance. Sur l’ensemble du match, on a vu très peu de tirs forcés, et beaucoup de discipline. A confirmer sur l’ensemble de la saison.

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