Il était en compétition avec Jeremy Tyler pour le quinzième et ultime spot dans l’effectif des Knicks mais Chris Smith, à la surprise générale, a été préféré à l’intérieur de 2m08. Evidemment, dans l’effervescence new yorkaise, le soupçon n’a pas mis longtemps à émerger : Chris a-t-il bénéficié d’un traitement de faveur du fait que son frère JR évolue lui aussi aux Knicks ?
Pour Chris évidemment, ce sont là de viles pensées et des critiques faciles. Et ce d’autant que Tyler a subi une opération chirurgicale en septembre dernier et n’est donc pas actuellement prêt à enfiler le bleu de chauffe. Le petit frère de JR estime au contraire avoir convaincu le staff des Knicks par ses propres qualités. Mais là on tique un peu car Chris n’a joué que 15 minutes en présaison pour un bilan famélique de 3 points…
« Ça me gêne que beaucoup de gens ne regardent pas vraiment mon talent et fasse des raccourcis parce que JR joue ici depuis un moment. Bien sûr, je mentirai si je disais qu’il ne m’a pas aidé. C’est mon grand frère, donc on passe beaucoup de temps ensemble. Il m’a aussi aidé parce que j’ai eu à défendre sur lui toute ma vie. J’ai gagné ma place dans l’équipe et je vais continuer à tracer ma route dans le club. » explique Smith au New York Post.
De fait, la route est encore longue pour Chris Smith. Comme l’a rappelé Mike Woodson, Smith a été signé par New York (alors qu’Ike Diogu, Josh Powell ou encore Chris Douglas-Roberts n’ont pas connu ce sort) mais c’est à Erie, dans la franchise NBDL affiliée aux Knicks, qu’il devrait trouver l’essentiel de son temps de jeu.
Déjà présent lors du dernier camp d’entraînement l’an passé, Chris Smith s’était déchiré le tendon rotulien et n’avait pu défendre ses chances. Cette fois-ci s’est mieux passé et Smith ne boude pas son plaisir.
« C’est une superbe opportunité pour moi et toutes ces polémiques ne font qu’alimenter ma flamme intérieure. »
Il lui revient maintenant de faire taire les critiques en se montrant à la hauteur de la confiance montrée par ses dirigeants. ‘Time will tell’ comme on dit là-bas…