Ne sachant pas quoi faire de ses « vacances », Stephon Marbury passe son temps à poster des vidéos de sa vie passionnante sur Youtube. com. Ainsi on peut le voir entrain de danser sur la célèbre chanson »Babie Girl », pleurer devant son ordinateur à l’écoute d’une chanson par deux fois.
Ces vidéos n’ont pas manqué d’être commentées de nombreuses fois sur la toile par des amateurs de basket dépités de voir un tel talent en arriver là.
Si pour la plupart de ceux-ci c’est l’idée de « ridicule » qui les aura marqué, d’autres eux, auront plutôt été interloqué par le côté sensible ou efféminé de Stephon Marbury sur les vidéos.
C’est le cas de Brendan Haywood. En effet, le pivot des Wizards n’y est pas allé de main morte lors d’une interview donné à Hardcore Sports Radio, déclarant :
« Au début, c’était sympa, mais à un moment ça devient inquiétant. Il pleure devant Youtube sans t-shirt et sans aucune raison, en transpirant pendant que son gars lui frotte les épaules. C’est quoi ça? C’est comme un porno gay. Je ne comprends pas ça. Il danse sur une chanson appelée « Barbie Doll », en faisant comme un strip-teaser. Je n’ai aucune idée de ce qu’il se passe avec les gars, c’est presque comme s’il tentait de mettre fin à sa carrière. Il n’y a pas un GM qui voudrait toucher à Marbury désormais… Avez-vous vu le clip de « Barbie Doll »? Allez sur Youtube puis sur « Barbie Doll ». Il n’y a aucun moyen pour qu’un athlète professionnel se change à côté de ce gars là […]« .
Voyant le profond scandale déclenché par ses propos, Brendan Haywood est passé aux excuses sur son blog :
« Mon dernier article concernant certaines actions de Stephon Marbury, combiné à une interview à la radio à laquelle j’ai répondu, a été interprété comme si je critiquais l’homosexualité. J’ai reçu quelques commentaires des Wizards à ce sujet. […] J’ai juste essayé de prendre du plaisir sur quelque chose de fou. Je ne soutiens pas ou condamne pas l’homosexualité, je crois que tout le monde doit faire ses choix par soit même. Si ça ne me concerne pas, je m’en fou un peu. J’espère que personne ne s’est senti offensé parce que je ne cherche pas à me faire exclure comme Tim Hardaway.«
Plus que l’opinion d’Haywood que certains qualifient d’homophobe – on imagine d’ailleurs que dans un monde très » macho » et » réac’ » il n’est pas le seul à penser ça -, c’est le ridicule dans le lequel tombe Starbury qui présente un quelconque intérêt dans l’histoire.