À quoi va ressembler le cinq majeur des Sixers ?

Après avoir cherché un coach pendant plus de trois mois, échangé son meilleur joueur le soir de la draft pour un intérieur blessé, les Sixers vont attaquer la prochaine saison avec un cinq majeur complément différent de celui de l’an passé.

Brett Brown, le nouvel entraîneur, va devoir faire avec un effectif qui possède du talent, mais un peu bancal en terme d’équilibre.

Un manque de shooteurs

D’abord, Michael Carter-Williams à la mène. Pour Brown, il doit se transformer en Tony Parker, car il n’est pas un grand shooteur et, rookie oblige, il n’a aucune expérience. Ensuite, Evan Turner devrait rester titulaire à l’arrière, et il devrait être accompagné de Thaddeus Young au poste 3.

Young passe donc de sixième homme en 2011-2012 au poste 4 en 2012-2013, pour s’installer à l’aile désormais. Joueur adroit (51 % en carrière) et bon rebondeur, il n’est pour autant pas un shooteur à 3 pts, et si l’on ajoute les difficultés de Carter-Williams et de Turner, on obtient une ligne extérieure incapable de sanctionner les équipes adverses à longue distance.

C’est donc bien dans ce secteur que le départ de Jrue Holiday va se faire le plus sentir, surtout si Jason Richardson doit faire une croix sur la saison.

Des grands de complément

Pour les intérieurs, Young décalé à l’aile, c’est Lavoy Allen qui devrait s’imposer au poste d’ailier-fort. Spencer Hawes garde sa place de pivot, en attendant que Nerlens Noel soit rétabli, tandis que Arnett Moultrie et Kwame Brown n’ont rien de titulaires potentiels.

Aucun des intérieurs n’a la qualité d’un futur All-Star, et les Sixers vont donc miser sur des joueurs de complément. Noel pourrait inverser la hiérarchie et devenir une star, mais pour l’instant, il faudra faire sans. On se dirige donc vers un cinq majeur composé de Michael Carter-Williams, Evan Turner, Thaddeus Young, Lavoy Allen et Spencer Hawes.

Si on excepte Carter-Williams qui va disputer sa première saison, jamais Turner, Young, Hawes et Allen n’ont été alignés ensemble dans le cinq l’an passé…