Avec un bilan tout juste équilibré à 41 victoires et autant de défaites, les Mavs de Dirk Nowitzki ont raté les playoffs pour la première fois depuis un bon moment (13 ans). Et le franchise player de Dallas a certainement très peu goûté à ce coup d’arrêt, d’autant que son temps au plus haut niveau est désormais compté.
Aux micros d’ESPN Dallas, le grand blond aux chaussures blanches est revenu sur son intersaison, et surtout sur l’empreinte qu’il veut laisser sur la ligue et sur son club de toujours, les Mavs.
« Je ne sais pas trop ce que je veux laisser comme empreinte. Je veux que l’on se souvienne de moi comme le gars qui était toujours là pour ses coéquipiers et pour la franchise. Un gagneur. Un joueur capable de jouer blessé, malade, qui essaye par tous les moyens de gagner, parce que c’est toujours ce qui importe pour moi. Je n’ai jamais été intéressé par les publicités à la télé ou les choses de ce genre. J’ai toujours essayé de porter cette franchise et de la rendre victorieuse. »
Un dernier contrat et puis s’en va ?
Avec 53 matchs au compteur cette année, Dirk sort d’une saison compliquée marquée par une opération chirurgicale sur son genou (arthroscopie) et par sa plus petite moyenne de points (17,3 points) depuis sa saison rookie.
La franchise texane qui était au sommet de la montagne il y a à peine 2 ans est désormais en pleine phase de reconstruction avec un avenir en pointillés… D’autant plus que les pistes Howard et Paul restent des chimères.
« J’ai encore une année de contrat, j’aurai alors 36 ans et je pense signer un nouveau contrat. Ça va dépendre. Deux ou trois ans, je ne suis pas sûr. Aussi longtemps que je prendrai du plaisir, par la compétition. Parce que quand tu vieillis, les à côtés du jeu – l’entraînement physique, la musculation, le jogging supplémentaire pendant l’été – c'est plus difficile en vieillissant. La compétition reste toujours super. J’adore encore cette compétition. Tout le monde dans la ligue doit être compétiteur. Même pour les petits trucs comme les concours de shoots avec les jeunes de l’équipe, ou les trois contre trois après l’entraînement. J’adore encore ces trucs là. J’adore gagner. Même au billard, je veux gagner. Je veux continuer à vivre ça aussi longtemps que mon corps le permet et que ça reste plaisant. »