Auteur d’une finale plutôt correcte (11 pts à 62 %, et 53 % à 3-pts), Ray Allen a pourtant du mal à expliquer l’irrégularité du Heat depuis la finale de conférence contre Indiana.
Il n’explique pas non plus comment les deux équipes arrivent à faire des runs aussi impressionnants pour remporter les matches largement. En revanche il sait une chose : il faut gagner ce Game 5, et pour cela, il faudra maîtriser à la perfection les petits détails qui font gagner ce type de rencontre.
Comment s’adapter dans une série où l’équipe adverse connaît parfaitement l’autre. En tant que shooteur, les défenseurs connaissent tes mouvements. Est-ce alors plus dur de faire la différence ?
Non, je ne pense pas que ce soit plus dur. La plupart des shoots sont crées avec des situations de pick-and-roll. Si une équipe fait une erreur, ou que le meneur est bien pris, alors il y a des aides défensives, et ça libère les shooteurs. Donc on a des shoots ouverts, il faut simplement les mettre.
Certains matches de la série se sont joués sur un momentum. Es-tu surpris de cela ?
Pas vraiment. Les deux derniers matches ont connu des débuts classiques, et puis, à un moment, ça bascule pour une équipe, ou une autre. Donc c’est dur de savoir ce qui va se passer. Il ne faut surtout pas croire qu’on va garder le momentum du dernier match. Il faut tout retravailler pour le remettre dans notre sens.
Est-ce bizarre pour une équipe aussi forte que Miami de gagner un match sur deux depuis maintenant 11 rencontres. Comment expliquer cela, alors que le Heat était tellement régulier en saison régulière ?
Je ne peux pas l’expliquer. La roue tourne, et on espère tous dans notre sens. Donc pour ce Game 5, il faut faire les petites choses qui feront tourner la roue dans notre sens.