Anthony Davis terrasse Boston à la dernière seconde

Deux jours après avoir perdu dans les dernières secondes face au Heat, Boston s’incline cette fois-ci à 0.3 seconde de la sirène face aux Hornets. Bien que malade, Anthony Davis trouve l’énergie nécessaire pour s’arracher au rebond et réussir la claquette de la victoire à l’ultime seconde. Cette victoire (87-86) met fin à une série de quatre défaites de suite pour les futurs Pélicans.

Kevin Garnett de retour, on pensait Boston à l’abri d’une nouvelle déconvenue. D’autant que les Celtics avaient pris le match par le bon bout menant de 10 points à la pause (55-45), puis de 13 points (60-47) après un 3-points de Paul Pierce au début du 3e quart-temps.

Mais comme face à Miami, les Celtics vont se montrer incapables de conserver cette avance. En cinq minutes, et grâce notamment à des dunks de Robin Lopez et El-Farouq Aminu, les Hornets comblent leur écart et égalisent à 65-65 juste avant la fin du 3e quart-temps.

Boston encaisse un 32-9 en 10 minutes

Le début du money time confirme que le match a basculé puisque les Hornets prennent le large (78-69) grâce aux remplaçants Brian Roberts et Ryan Anderson. En 10 minutes, les Celtics viennent d’encaisser un 32-9 !

Mais les Celtics s’accrochent. Ou plutôt les Hornets jouent petit bras. Face à Paul Pierce et Kevin Garnett, ça ne pardonne pas. Epaulé de Jordan Crawford, le duo de « papys » fait montre de son métier et de sa roublardise, et voilà Boston qui égalise (81-81) puis passe devant (84-81) sur un 3-points de Pierce. Il reste alors 2’30 à jouer… Derrière, Brandon Bass donne même 5 points d’avance (86-81). Il reste 1min50 à jouer et on se dit que le match est plié.

Sauf que les Hornets vont parvenir à renverser la vapeur. D’abord par Eric Gordon puis Ryan Anderson sur des lancers, ils reviennent à -1 (86-85). Paul Pierce hérite évidemment de la gonfle pour redonner de l’air aux Celtics mais il rate.

Il reste 16 secondes à jouer. Le dernier shoot est pour Eric Gordon. Il le loupe, mais qui surgit aux rebonds ? Anthony Davis pour la claquette de la victoire !

« C’est de ma faute » réagira Garnett. « Je suis allé aider Avery Bradley sur le drive de Gordon, et j’ai donc lâché Davis. J’ai joué à l’instinct en voulant contrer alors que j’aurais dû rester sur mon joueur, et Davis en a profité. »

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