Quatrième défaite d’un côté, cinquième succès de l’autre : à chacun sa série. En scorant plus de 25 points pour la 13e fois consécutive (record de franchise égalée), James Harden (31 pts) a profité des lacunes défensives angelenos, rendues encore plus criardes par les absences de ses intérieurs. Jeremy Lin a été décisif dans le 3e quart-temps, où les Rockets ont bâti leur victoire (125-112). Le meilleur match offensif de la saison de Metta World Peace et le double-double de Steve Nash ne compensent pas la maladresse de Kobe, tenu à 20 pts.
Décidément, il ne fait pas bon mener de plus de dix points face aux Fusées de Kevin McHale. Pour la troisième fois de suite, les Texans remontent un déficit en double figure pour s’imposer et confirmer leur statut d’épouvantail. Cette fois, c’est 14 unités qu’Harden et ses compères ont réussi à remonter. Avec 55% de réussite dont 44% à trois points, les locaux ont su porter le coup de grâce dans le dernier quart après avoir posé les fondations d’un succès logique juste après le retour des vestiaires.
Une bonne première mi-temps des Lakers
Avec un bon Nash (16 pts, 10 pds et 5 rbds) pour diriger un collectif capable de compenser les absences de Gasol, Howard et Hill (6 joueurs en double figure au final), avec notamment 30 pts du banc, les Lakers menaient de 8 pts à la pause et pouvaient espérer un match référence. Mike D’Antoni rêvait d’une victoire venue des tripes et d’une solidarité retrouvée, mais le début de troisième quart temps va vite le faire déchanter. C’est d’abord un 10-2 qui ramène Houston à 69-69, puis un 23-11 qui replonge LA dans son pain quotidien : le doute.
8 sur 22 aux tirs pour Kobe Bryant
Pendant que les Californiens manquaient 6 shoots et se contentaient de deux paniers dans les cinq ultimes minutes de la période, Jeremy Lin se faisait plaisir (9 pts) et pouvait compter sur le soutien de James Harden. C’est encore Lin qui dans le dernier quart concluait un 5-0 mortel pour les visiteurs, largués à -14 avec un peu plus de cinq minutes à jouer. Chandler Parsons (20 pts) et Carlos Delfino (19 pts, 6 rbds) ont apporté leur écot à l’œuvre collective texane.
Avec 26 pts encaissés sur leurs 16 balles perdues, 60 pts pris dans la raquette et le 8/22 d’un Kobe mué en passeur (7 pds), les Lakers continuent leur montée au Golgotha. Pourtant cette fois D’Antoni, contraint et forcé, a ouvert son banc, Earl Clark en profitant pour terminer meilleur rebondeur de l’équipe. Jamison lui s’est encore troué et comme pour Pau, son mal être est flagrant. Quid de Robert Sacre, la star de la soirée ? Pas de folie à la Linsanity pour lui, juste un match honnête (10 pts, 4 contres mais 3 misérables rebonds). Les Lakers avaient besoin de bien plus.
Prochaine étape pour les coéquipiers de Kobe : un déplacement à San Antonio. Ouch !
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