Demain est un autre jour, ni les Warriors le Jazz ne diront le contraire. Menant de 14 points en seconde période face aux Lakers avant de gâcher le pécule dans le dernier quart, les Guerriers d’Oakland n’ont pas répété l’erreur à Salt Lake City. Face au Magic samedi, Utah avait lui remonté 16 pts pour finalement s’imposer. Le scénario ne s’est pas reproduit dans son arène. Avec un Stephen Curry en mode all around (23 pts dont les 11 premiers du match, avec 8 rbds et 7 assists) et un David Lee toujours sobre et précieux (18 pts), Golden State capitalise sur son adresse à trois points et son efficacité en contre attaque (25 pts contre 5 au Jazz) pour confirmer le coup de pompe d’un Jazz moins chantant, mais qui subit seulement son 3e revers de la saison dans son antre.
Sans Mo Williams et avec un duo Foye-Tinsley à la peine, Utah pêche par maladresse (38% et 4/17 à trois points) et d’agressivité.
« On les a mis sur du velours d’entrée en prenant des shoots extérieurs là où on aurait dû jouer à l’intérieur » regrette Tyron Corbin.
Pour le coach du Lac salé, l’absence de son meneur All Star pèse dans la balance finale :
« Mo peut attaquer le cercle, se créer son propre shoot et c’est ce qui nous a manqué ce soir. »
La zone des Warriors
Résultat, Al Jefferson (18 pts, 10 rbds) était bien trop isolé, orphelin de ses compères peu prolifiques du cinq majeur et le Jazz a vite pris le bouillon, terminant avec son plus faible totale de points de la saison.
« Nous étions en mission ce soir, pour jouer juste et garder le cap. Tout le monde a élevé son niveau de jeu et on a su être physique. On a fait le boulot », se félicite Curry, qui au goût de Corbin a bien trop eu le cuir en main, « c’est le genre de joueur qu’il faut priver de la balle. »
Pour sa part, Curry met en avant la défense de ses coéquipiers.
« Ils ont une super rotation dans la raquette, on a donc fait beaucoup de zone pour les forcer à shooter de loin », analyse Curry.
Devant de 12 pts en fin de première mi-temps, les Warriors se sont confortés dans leur domination ostentatoire dans le dernier quart, avec un Curry impérial aux commandes.
« Ce mec là est un All Star, aucun doute là-dessus. C’est un maestro offensif et évolue à niveau énorme. C’est génial de le voir en pleine possession de ses moyens et d’être aussi fort », complimente Jarrett Jack.
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