« Un ouvrier à tout faire ». C’est ainsi que Shane Battier se qualifie lorsqu’on lui demande s’il est frustré de quitter le cinq de départ de Miami.
« C’est la marque de ma carrière, que ce soit au lycée à l’université, ou en NBA » rappelle Battier dans le Sun-Sentinel. « C’est ce qui m’a permis d’avoir toujours un job. Et ça permet aussi d’être considéré comme quelqu’un de souple en NBA ».
Pour Erik Spoelstra, ce choix porte ses fruits puisque Miami a retrouvé son niveau de l’an passé, en étant notamment plus costaud sous les panneaux et plus concentré en défense.
Et lorsqu’un titulaire est absent, le coach de Miami sait qu’il pourra toujours compter sur Battier pour le suppléer au pied levé. C’est ce qu’il a fait ce week-end en remplaçant Chris Bosh.
« Sa confiance sera toujours là. Il continue de faire toutes ses petites choses sur le terrain, sans se soucier de savoir s’il débute ou pas. »
Le coéquipier idéal, mais aussi le joueur idéal pour un entraîneur.