Quatrième défaite en cinq matches pour les Spurs

A San Antonio, on ne parle jamais de crise. Juste de passage à vide, ou de gros coup de pompe. Et c’est ce qui arrive actuellement aux coéquipiers de Tony Parker, qui enregistrent cette nuit une quatrième défaite en cinq matches.

Battus la veille à OKC, les Spurs subissent la loi des Nuggets (défaite 112-106) malgré un immense Tim Duncan (31 pts, 18 rbds, 6 pds, 5 cts). Mais il ne faut oublier une chose, il s’agissait de leur 9ème match en 13 jours. Forcément, à un moment, ça coince…

Et cette nuit, les Spurs ont lâché prise juste avant la pause. Le duo Brewer-Faried est à l’origine d’un 11-4 qui permet aux Nuggets de rejoindre les vestiaires avec 7 points d’avance (55-48). Tim Duncan, seul Spur à son niveau, est pourtant énorme (quasi en double double à la mi-temps), mais esseulé.

Au retour des vestiaires, les Spurs craquent. Faried (bien que malade), puis Danilo Gallinari enfoncent le clou, et plante un 8-2 dans les gencives de San Antonio. 63-50 pour Denver, puis 72-57 sur un panier de Ty Lawson. Les Spurs n’y sont plus, et ça peut tourner à la fessée…

Sauf que le « Big Three » des Spurs a de l’orgueil. Il ne lâche rien. TP, Ginobili et toujours Duncan se relaient pour ramener les Spurs sous les 10 points. Mais les balles perdues et les contres des Nuggets font mal, et Denver reprend 13 points d’avance à l’entame du money time (82-69).

1 sur 10 aux tirs pour Danny Green

Et on pense alors que San Antonio ne reviendra pas quand Andre Miller et Kenneth Faried donnent 15 points d’avance aux Nuggets (98-83). Mais Gregg Popovich veut gagner ce match. Il sort Nando de Colo, rappelle Parker. Il laisse Duncan sur le parquet, et « Dream Tim » va être héroïque. Face aux intérieurs des Nuggets, il se défonce. Contré, il prend le rebond et remet dedans. Il va chercher des fautes, et voilà, les Spurs revenus à -6, puis -3 (103-100, puis 105-102). Tony Parker se réveille aussi, profitant d’un caviar de Boris Diaw.

Les Nuggets ont le bras qui tremble. Tous sauf un, Danilo Gallinari. L’Italien redonne 6 points d’avance aux siens (108-102), puis provoque un passage en force de Duncan. Derrière, George Karl rappelle Andre Miller, et ça paie. Dre’ porte l’écart à + 8 (110-102). Il reste 2min30 à jouer. Les Spurs reviendront à -4, et auront plusieurs fois l’occasion de revenir à -2 ou -1. Mais Danny Green, auteur d’un 1/10 aux tirs, manquera son 3-points. TP prendra le rebond, mais Ginobili échouera aussi.

Et c’est finalement, Miller, si précieux dans les moments chauds, qui clôt la marque aux lancers (112-106).

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