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La « White Power » de Minnesota ne plaît pas à tout le monde

Le propos avait fait son apparition à l’été, et c’est peu de dire qu’il avait fait grincer des dents : les Timberwolves de Minnesota font-ils dans la discrimination positive inversée ?

Traduction : est-ce une simple coïncidence ou est-ce une stratégie marketing que l’effectif des Wolves présente 5 joueurs noirs sur leur effectif de 15 joueurs ? 

Une anomalie ? Pas vraiment !

Il faut bien voir qu’en NBA, historiquement connue pour être pionnière dans ce domaine, 78% des effectifs de la ligue sont composés par des joueurs de couleur noire.

Tyrone Terrell, le porte-parole des Noirs américains du comté de St Paul, et probablement pas le candidat idéal pour le Nobel de la Paix, demande à voix haute :

« Comment se fait-il que l’on a un effectif qui ressemble aux Lakers de 1955 ? questionne-t-il dans le Star Tribune. Tout est stratégie. Rien n’arrive par hasard. »

Évidemment, David Kahn a réfuté cette possibilité. Pour lui, il s’agit simplement de la tendance forte qui gagne la NBA et qui veut que les joueurs internationaux soient de plus en plus demandés. Avec des représentants en provenance de Russie (Shved, Kirilenko), du Monténégro (Pekovic), d’Espagne (Rubio) et de Porto-Rico (Barea), Minnesota est en fait en plein dans la vague du moment.

Pour Brandon Roy, ce n’est aussi qu’une simple coïncidence. Et puis, la couleur de peau n’importe que très peu quand il s’agit de jouer à la balle orange.

« C’est juste du basket. Je n’ai jamais eu à jouer en étant le seul noir ; j’ai joué avec des équipes entièrement formées de joueurs noirs et la sensation est la même. On joue toujours de la même manière. Le seul problème que l’on a est que l’on se prend la tête pour savoir quel genre de musique mettre dans la salle de musculation. »

Un autre temps

Pour de nombreux noirs américains, la NBA représente un pilier de la lutte pour les « Droits civiques ». Bill Russell en est l’idole incontournable, lui qui a été un des premiers champions noirs et surtout été le premier entraîneur noir en NBA. Ce dernier raconte qu’en son temps : « on était autorisé à faire jour deux noirs à domicile, trois quand on est à l’extérieur, et cinq quand on perd. »

Car, back in the days, en 1957, la ligue était à 93% blanche. La révolution culturelle et les duels épiques entre les Celtics plutôt blancs et les Lakers plutôt noirs avaient résolu le problème partiellement en redonnant à la NBA une nouvelle ligne de conduite que David Stern s’est toujours efforcé de suivre : la mixité raciale et l’ouverture mondiale.

Les propos de Terrell ou ceux de Ron Edwards qui s’étonnent de voir si peu de noirs non seulement en tenue de sport mais aussi dans les positions de pouvoir de la franchise demeurent pourtant largement infondés. Souvenez-vous, Nicolas Batum ou Jordan Hill avaient clairement été ciblés par la franchise cet été. Simplement, ça n’a pas fonctionné…

Célébrons la diversité

Résultat des courses, ce sont Kirilenko et Lou Amundson qui ont débarqué. Pour le coach Rick Adelman, l’important n’est évidemment pas la couleur de peau mais le QI basket.

« On voulait faire venir des joueurs capables de nous aider immédiatement. Il s’est avéré que certains n’ont pas pu venir, mais en fin de compte, on est content de pouvoir compter sur des joueurs qui ont prouvé leur valeur dans la ligue. »

Will Conroy, l’arrière de ‘Sota, ne veut pas non plus tomber dans la paranoïa locale. Au contraire, pour lui, cette équipe est la preuve que les clichés sur les races ne valent pas un clou.

« Evidemment, notre équipe est un peu unique à ce niveau-là mais tout le monde s’entend bien et est capable de jouer. On a un mec comme Chase Budinger qui a une détente de fou et puis on a Brandon Roy qui n’en a plus du tout. Normalement ce sont les noirs qui sautent haut, mais dans notre équipe, tout est inversé. »

Et plutôt que de chercher le mal partout, il serait plus porteur de célébrer cette diversité culturelle et nationale. En tout cas, en tant que fan, nous, on se réjouit de cet assemblage réalisé dans la région des Milles Lacs (… en attendant Kevin Love !).

 

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