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Dave Cowens, le monsieur Celtics des années 70

NBA – Présent dans le Top 76 des meilleurs joueurs de l’histoire, Dave Cowens (73 ans aujourd’hui) est probablement l’un des MVP les plus méconnus.

Dans l’immense et riche histoire des Celtics, une période victorieuse est souvent moins mise en relief que la domination du groupe de Bill Russell, entre 1956 et 1969 (11 titres !), que la rivalité exceptionnelle de Larry Bird, Kevin McHale et Robert Parish avec les Lakers de Magic, dans les années 80, ou que la constitution de leur fameux « Big Three » (Paul Pierce – Ray Allen – Kevin Garnett), sur la fin des années 2000.

En l’occurrence, il s’agit de celle des années 70, pourtant synonymes de titres (deux, en 1974 et 1976) pour Boston. À l’époque, le « franchise player » désigné s’appelait Dave Cowens (73 ans, ce 25 octobre), alors soutenu par l’inusable John Havlicek (MVP des Finals 1974) et le précieux Jo Jo White (MVP des Finals 1976).

Pivot gaucher, celui qui était surnommé « Big Red », à cause de sa chevelure rousse, est sans doute le deuxième meilleur poste 5 de l’histoire de la franchise du Massachusetts, derrière Bill Russell et devant Robert Parish. C’est d’ailleurs Bill Russell qui l’avait recommandé aux dirigeants des C’s, lors de la Draft 1970 (4e choix).

Élu co-Rookie de l’année dès 1971, en compagnie de Geoff Petrie, avec des moyennes de 17 points, 15 rebonds et 3 passes, Dave Cowens n’a pas mis très longtemps avant de commencer sa courte domination (10 ans seulement, en raison de nombreux pépins physiques) sur la NBA.

MVP en 1973, champion en 1974 et 1976

En 1973, pour sa troisième saison dans la ligue, Dave Cowens est ainsi élu MVP, grâce à ses statistiques de 20.5 points, 16.2 rebonds et et 4.1 passes par rencontre. Leader des Celtics, il conduit son équipe à un somptueux bilan 68 victoires et 14 défaites, tout simplement le meilleur de l’histoire de la franchise !

Le titre NBA viendra dès l’année suivante, à l’issue d’un Game 7 arraché à l’extérieur, chez les Bucks de Kareem Abdul-Jabbar et Oscar Roberston, au cours duquel « Big Red » a compilé 28 points, 14 rebonds et 4 passes. Pour autant, c’est John Havlicek qui est élu MVP des Finals, tandis que le pivot gaucher devait contenir le meilleur joueur de la planète : Kareem Abdul-Jabbar.

Les moyennes de Dave Cowens durant ces Finals n’en restent pas moins superbes : 22.7 points, 9.9 rebonds, 4.6 passes et 1.1 interception (contre 26.4 points, 7.7 rebonds, 4.7 passes et 1.9 interception pour John Havlicek).

Deux ans plus tard, Boston retrouve une nouvelle fois les Finals, contre le Phoenix de Paul Westphal et Alvan Adams cette fois-ci. Une série restée dans la légende, grâce à ce Game 5 considéré par beaucoup comme le plus grand match de l’histoire des playoffs. Ce jour-là, devant leur public et après trois prolongations, les Celtics se sont imposés 128-126, avant de remporter le titre lors du Game 6.

Avec 21.7 points, 4.3 rebonds, 5.8 passes et 1.5 interception de moyenne, Jo Jo White est élu MVP des Finals, mais la série de Dave Cowens est une fois de plus énorme : 20.5 points, 16.3 rebonds, 3.3 passes et 1.2 interception par rencontre, dont un triple-double lors du Game 1 (25 points, 21 rebonds, 10 passes) !

Un joueur en avance sur son temps

Joueur complet par excellence, le désormais Hall of Famer est d’ailleurs toujours avec Kevin Garnett, Scottie Pippen, LeBron James et Giannis Antetokounmpo, l’un des cinq joueurs à avoir été leader de son équipe dans toutes les catégories statistiques. En l’occurrence, c’était en 1977/78 pour l’octuple All-Star, avec 18.6 points, 14.0 rebonds, 4.6 passes, 1.3 interception et 0.9 contre par match.

En 1980, après une dernière année vécue dans la peau d’un entraîneur/joueur (comme un certain Bill Russell), Dave Cowens annonce sa retraite sportive… mais, deux ans plus tard, on le retrouve du côté de Milwaukee, où il fera 40 apparitions (8.1 points, 6.9 rebonds et 2.1 passes par rencontre), avant de raccrocher définitivement. Sa fin de carrière aura été marquée par de nombreuses blessures (genou, cheville, pied…), qui ont eu raison de sa longévité.

Il n’empêche que, 15 ans plus tard, le double champion NBA est réapparu sur un banc, à la tête de l’une des plus belles équipes du milieu des années 90 : les Hornets. Avec Glen Rice, Vlade Divac, Anthony Mason ou encore Dell Curry dans ses rangs, Charlotte réalise deux superbes saisons à plus de 50 victoires, en 1996/97 puis 1997/98.

Mais le début de campagne loupé de 1998/99 coûte son poste à Dave Cowens, qui rebondira à Golden State entre 2000 et 2002, sans que les résultats ne soient meilleurs (25 victoires en 105 matchs). On le reverra ensuite en WNBA en 2006, au Sky de Chicago, mais ce ne sera guère mieux en termes de bilan collectif.

Entre temps, le MVP du All-Star Game 1973 (15 points, 13 rebonds) était également entré au Hall of Fame, en 1991, en compagnie de Tiny Archibald, une autre gloire des Celtics. Deux noms bien moins connus que ceux des Bill Russell, Larry Bird, John Havlicek et autres Paul Pierce, mais qui ont tout de même marqué l’histoire de Boston et de la ligue. En témoigne leur présence dans le Top 50 puis Top 75 76 des meilleurs joueurs de NBA.

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