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NBA 2K13 : le grand test

L’absence de conflit en NBA a permis aux développeurs de la série NBA 2K de bosser sereinement, d’autant plus que leur seul concurrent, EA Sports a décidé de jeter l’éponge.

Arrivée de la Dream Team au complet et de Team USA 2012, nouveaux modes, utilisation du joystick droit, production signée Jay-Z… Les nouveautés sont nombreuses et séduisantes mais dans la pratique, qu’en est-il ?

Est-ce que ça vaut vraiment le coup de dépenser quelques dizaines d’euros si on possède déjà NBA 2K12 ?

La réponse avec notre test de NBA 2K13.

Présentation/interface : it’s show time

Nous vous avions déjà parlé de la coopération entre les équipes de 2KSports et le célèbre rappeur Jay-Z. Ceci afin d’obtenir une bande son digne de la qualité du jeu, point faible de longue date de la saga. On retrouve donc une track-list composée de sons limite mythiques comme « Amazing » de Kanye West, « On to the next one » de Jay-Z ou encore « Around the World » de Daft Punk. Un bon mélange pour tout amateur de musique et passionné de basket. Cependant, la présence de Jay-Z dans la version 2K13 ne s’arrête pas là puisque le rappeur est quasiment omniprésent dans le jeu. Cela commence avec la vidéo d’introduction, très réussie, mêlant images du jeu et images de concert du rappeur, le tout sur fond musical signé…Jay-Z. Il est également présent dans les menus, là où était seulement mis en avant des joueurs dans la version 2K12. Et les mini-mix d’avant match sont à 80% réalisés avec pour musique d’accompagnement, Jay-Z. Bref, par moment on se demande si c’est encore un jeu, un outil de promo, ou alors un jeu imaginé, fait par et pour Jay-Z.

Trop de bling-bling

A côté de cela, l’interface ne présente pas de changements majeurs à part l’écran d’accueil qui vous permettra d’accéder rapidement au vestiaire de votre joueur/compte, de continuer votre carrière (ou le dernier mode de jeu auquel vous avez joué) ou encore de lancer une partie rapide de votre choix. L’influence musicale de cet opus est omniprésente, vous pourrez remarquer certains éléments graphiques animés en fonction de la musique jouée.

Les éléments de présentation en match sont  dans l’ensemble réussis. Les mini-mix d’introduction bien rythmés, bien que pas assez variés. Les jingles des ralentis, les différentes présentations des cinq majeur ou encore l’incorporation de vraies images filmées de la ville où se déroule le match, vous plongera dans une ambiance de retransmission télé.

Malgré tout cela, l’interface donne une impression de qualité amateur, un peu trop « flashy » et “m’as tu vu”. 2K Sports gagnerait à regarder du côté de ses concurrents pour une fois, EA ayant pour habitude de proposer des interfaces épurées et simples.

Gameplay & animations : attention à l’apprentissage

Fer de lance de la franchise, 2K Sports a tout de même décidé d’apporter d’énormes changements au niveau de la jouabilité. Dorénavant les dribbles s’effectuent en fonction des mouvements du joystiq droit, offrant ainsi la possibilité de réaliser tous les moves dont vous rêviez et ceci assez facilement. Pourquoi assez ? Car encore faut-il connaître la combinaison de mouvements qui déclenchera le crossover dont vous avez besoin. En effet, il vous faudra réapprendre certains « moves » et cela ne se limite pas aux dribbles. C’est pourquoi on vous invite à faire un tour par la case entraînement avant de vous lancer réellement à l’aventure. Cette année, pourrez enfin choisir quels mouvements vous voulez travailler parmi, l’attaque au poste, les dribbles ou encore la défense sur le porteur du ballon. Comme l’opus précédent, il vous sera proposé un test à la fin de chaque série d’entraînement afin de mieux assimiler les nouveautés.

https://www.youtube.com/watch?v=qRJMBqTClf8

Les animations sont bluffantes

Vous pourrez par la même occasion vous rendre compte du travail énorme qui a été réalisé encore fois sur les animations. La variété et la fluidité de ses dernières est assez bluffant. Les mouvements d’attaque au poste et les possibilités de feintes vous permettront enfin de jouer comme les pivots de légendes tel Hakeem Olajuwon. A côté de cela, certains “moves” sont dorénavant plus faciles à effectuer grâce une simple pression de bouton, comme le fameux “euro-step” en pressant deux fois X (sur Xbox), ou encore le “spin-move” avec la touche B. Pratique, voire un peu trop pratique.

Plus grande variété des passes

Une fois toutes les combinaisons de touches en tête, lancez-vous dans votre premier match. Et dès les premières actions on retrouve cette impression de fluidité mentionnée plus haut. Aussi bien pour les dribbles, pour les déplacements que pour les passes. La grande nouveauté de cette année est d’ailleurs la possibilité d’effectuer des passes avec rebond. Mais d’une manière générale, c’est la variété de passes possibles qui a été agrandie. Elles sont plus spectaculaires, il est donc plaisant de jouer les meneurs superstar tels que Chris Paul ou Steve Nash et de réaliser par exemple des passes dites “wrap-around” (comprendre « autour d’un joueur »). Cela peut sembler dérisoire mais cela change réellement le gameplay dans la mesure où cela permet de réaliser des actions autrefois impossibles. On se surprend même quelque fois à ne pas défendre sur certaines phases de jeu pensant que la passe adverse n’est alors pas réalisable, jusqu’au moment où une passe avec rebond atterrit dans les mains d’un joueur coupant dans votre dos. Les déplacement et placements des joueurs contrôlés par l’ordinateur ont eux aussi subi un remaniement qui ravira tous les amoureux du sport. Ils coupent au bon moment, se libèrent, bref cela ressemble enfin à du vrai basket.

Un jeu plus alerte

Mais attendez vous à courir la plupart du temps. La version 2K13 repose sur un jeu rapide, très ouvert ou l’attaque pèse plus que la défense. En effet à l’inverse de la version 2K12, il est très difficile de défendre sur le porteur du ballon mais également à l’intérieur. Conséquences, les paniers sont fréquents et vous pourrez le constater au vu des pourcentage de réussite qui passeront très rarement sous la barre des 60%. C’est à la fois plaisant mais aussi ennuyant de voir que tout rentre malgré tous vos efforts défensifs. Mais les joueurs sont quelque peu trop en mouvement,  parfois il semble impossible de composer une défense solide, ou même d’effectuer une passe correcte car le receveur part pile-poil à l’instant où vous appuyez sur le bouton.

Malgré cela, le jeu est bluffant de réalisme. Les animations sont parfaites et les petits ajouts tels que les contestations des joueurs en cas de sortie/de faute, ou encore le trash-talking entre les joueurs nous rapprochent de plus en plus de la réalité. Cette édition nous a même réconcilié avec l’ordinateur avec qui il est maintenant agréable de jouer, mis à part ses floater incessants et incontrables.

Modes de jeu : la simplicité d’abord

Cette année, pas de mode “légende” puisque les équipes classiques sont directement jouables au premier lancement du jeu. Il n’y a donc plus de défi à passer pour les débloquer mais cela constitue une extension de jeu non négligeable qui vous permettra d’oublier le faible nombre de grandes équipes modernes. La nouveauté réside dans l’ajout des équipes nationales des USA dans leur version 2012 mais aussi 1992, dite la “Dream Team”. Vous pourrez donc participer au grand débat : quelle est la meilleure équipe de tous les temps ? Au-delà du plaisir de faire défendre LeBron James sur Scottie Pippen ou Kobe Bryant sur Michael Jordan, la présence de ces deux équipes de légende marque est peut-être le signer vers la future incorporation des équipes nationales.

Le mode My Career débarque

Le mode “My Player”, renommé pour l’occasion “My Career” fait quand à lui peau neuve. Fini l’usine à gaz de la version 2K12, il est dorénavant mieux organisé et il est donc plus facile de s’y retrouver dans toutes les fonctions qui vous sont offertes. Fini les points, ils sont remplacés par des Vc (pour Virtual currency, comprendre monnaie virtuelle) qui seront gagnés à chaque match et à chaque jour de paye. Ils vous permettront d’acheter tout ce qui est indispensable à la construction d’une vrai superstar : des packs de dunk, des routines de lancers- francs et même des rituels d’avant-match. Ceci tout en essayant de garder assez de Vc pour augmenter les attributs de votre joueur en attaque ou en défense. Faites le bon choix car vous gagnerez environ 200 par match, et qu’il faut savoir que les packs de dunks comme celui de Jordan coûte 5000 Vc.

Mais pas de panique, cette monnaie s’obtient également dans les autres modes de jeu, c’est donc un compte général qui vous permettra d’acheter des vêtements pour votre joueur, d’acheter de nouveaux joueurs dans le mode “My Team” ou encore le droit de joueur avec les stars dans le mode “Bitume”. En effet dans ce dernier, vous ne pourrez effectuer de 1 contre 1 (jusqu’à 5 contre 5) avec vos superstars telles que Kobe, LeBron ou D.Rose qu’après avoir payé le droit de jouer avec. Leur prix s’élevant à 250 Vc. De même dans le mode “My Team”, à vous de composer l’équipe qui vous fera décrocher la première place pour les play-off. En gros, c’est une “fantasy league” remaniée où vous devrez acheter vos joueurs et les revendre en fonction de leur valeur.

A noter que nous n’avons pas pu tester la partie dédiée au All Star Game car non incluse dans notre version du jeu.

Verdict

Une fois encore, 2K Sports met la barre très haut avec NBA 2K13. La nouvelle jouabilité vous donnera envie de vous replonger dans la maîtrise de vos mouvement préférés. Et le gameplay façon jeu rapide correspond bien au basket d’aujourd’hui ainsi qu’aux jeunes équipes telles que le Thunder.

Un mauvais point tout de même pour le système de monnaie, les Vc, qui ne sont rien d’autre qu’un moyen de vous pousser à jouer toujours plus afin de pouvoir enfin profiter du jeu en lui même. Imaginez-vous payer une place de cinéma, puis que l’on vous dise à l’entrée que vous ne pourrez-vous placer tout en haut de la salle qu’après dix séances. C’est peut-être une comparaison un peu extrême mais vous comprendrez lorsque vous lancerez le mode “Bitume”. Ce système a dû être inspiré de ce qu’il se fait généralement dans les FPS, mais selon nous, ça ne se prête pas vraiment aux jeux de sport.

NBA 2K13 n’en reste pas moins jouissif, et on peut l’écrire : on en a pour son argent.

 

FICHE

NBA 2K13

Editeur : TakeTwo

Prix maximum conseillé : 19 euros (PSP) ; 25 euros (PC et Wii) ; 60 euros (PS3 et Xbox 360)

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