Deux petits jours après le début du camp d’entraînement des Wolves, les voyants sont toujours au vert pour Brandon Roy.
Alors qu’on le croyait à la retraite avec deux genoux en moins, l’ancien arrière de Portland a repris sa carrière, et pour l’instant, il s’entraîne comme n’importe quel joueur.
« Tout va super, affirme ainsi son coach Rick Adelman. Il sait jouer, il peut défendre. Il est resté le même. »
Adelman était particulièrement attentif à cette deuxième journée.
« Il faut qu’on reste prudent avec lui. Après le premier jour, les premières douleurs apparaissent. Brandon est du genre à pouvoir jouer même fatigué car il est très intelligent. On doit donc le suivre de près, et ne rien forcer. »
Le problème, c’est que Roy est persuadé de pouvoir forcer.
« Le coach ne voulait vraiment pas que je participe à la fin de l’entraînement, mais je voulais voir comment mon corps réagissait à la fatigue. Et je me suis bien senti. Je sais que le coach ne veut pas que je joue au héros mais en tant que joueur, vous voulez juste vous sentir à l’aise, et j’avais le sentiment que je pouvais aller au bout de l’entraînement. »
Pour Roy, cet entraînement est une étape de plus.
« J’ai franchi des tonnes d’obstacles depuis mon retour. Cette séance en était un, et je me sens parfaitement bien. »