Le vétéran est une espèce en voie de recrutement. Ancien champion NBA et/ou joueur d’expérience de devoir, les candidats au titre sont prêts à vous filer leur enveloppe budgétaire pour compléter leur roster. Boston, Orlando, LA Lakers, Cleveland ou encore Houston ont un œil sur le marché pour récupérer un free agent susceptible de les renforcer en prévision des playoffs.
En l’occurrence, les bruits de couloirs nous apprennent que Robert Horry serait sur les tablettes des Cavs.
« Big Shot Bob » a sept bagues aux doigts (une de plus que Michael Jordan !) mais il n’est pas rassasié. Même s’il n’a pas joué cette saison, il n’a pas encore officiellement pris sa retraite et il se verrait bien renforcer un candidat au titre, histoire de planter quelques 3-points assassins dans un match de playoffs.
A Cleveland, Horry n’est pas indispensable. Wally Szczerbiak ou Daniel Gibson peuvent jouer ce rôle de pistolero longue distance.
Mais Horry porte bonheur. Les Lakers ou les Spurs peuvent en témoigner. L’intérêt est plus que sportif. Ce qu’apporte Horry fait partie de ce qu’on appelle les « impondérables ». Un coup de vice par-ci, un écran par-là…
Si Robert Horry vient renforcer Cleveland, son influence sera palpable sur le banc ou dans les vestiaires.
Un joueur avec 7 titres n’est pas négligeable dans un roster. Même s’il tourne à 1 pt et 1 rbd de moyenne.
C’est sans doute ce qui intéresse les dirigeants des Cavs.