Bien que beaucoup aient tenté de le persuader de ne pas participer, Luol Deng n’a jamais tergiversé. Hier, face à la Russie, l’ailier des Bulls a enfin réalisé son rêve : participer aux jeux olympiques sous les couleurs de son pays d’adoption, la Grande Bretagne.
« C’est pour ça que j’ai choisi de le faire. C’est une expérience que personne ne pourra jamais m’enlever pour le restant de mes jours. Beaucoup me conseillaient de me faire opérer [du poignet] et j’aurais pu le faire. Seulement, je n’aurais plus jamais eu la chance de vivre cela », rappelle-t-il au Chicago Tribune.
Conscient que le staff des Bulls a probablement dû s’étouffer en voyant la feuille de match (39 minutes de jeu pour Deng), Luol Deng ne retient que du positif malgré la lourde défaite 75-95. Son poignet, il n’en parlera pas et même s’il le fait certainement souffrir, il s’était de toute façon promis de ne pas laisser tomber ses coéquipiers.
« Les Jeux olympiques ne sont pas quelque chose que l’on vous donne. J’ai saisi ma chance. Si j’avais été à la maison pour les regarder batailler, je pense que ça n’aurait pas été facile pour moi de vivre avec ça. »
Désormais, la compétition est lancée et ce qui n’était encore qu’un rêve olympique il y a quelques semaines a laissé la place à la réalité du terrain. Cependant, bien que désireux de faire un résultat, même modeste, Luol Deng a d’autres objectifs en tête.
« Nous jouons contre des pays où le basket est roi. Nous avons des rêves. Nous voulons développer le jeu chez nous. Espérons que des jeunes nous regardent et qu’ils suivront nos traces. »
Si la Grande Bretagne devient, un jour, une grande nation du basket, on connait déjà une personne qu’elle pourra remercier.