Il y avait déjà les Three Amigos. Grâce à Ronny Turiaf, il y a maintenant les Four Frenchies.
Jeudi, l’intérieur du Heat est devenu le quatrième tricolore de l’histoire à soulever le trophée NBA. Il rejoint au palmarès le Spurs Tony Parker (2003, 2005 et 2007) et le duo Ian Mahinmi-Rodrigue Beaubois, titré l’an dernier avec les Mavericks.
Turiaf n’a joué que 3 minutes sur l’ensemble des Finals. C’était dans le Game 5, alors que le sort de la rencontre était déjà scellé. Il n’a eu du temps de jeu pendant ces playoffs que lors de la blessure de Chris Bosh.
Question impact, ce n’est donc pas extraordinaire. Mais l’essentiel est ailleurs : dans quelques mois, le Martiniquais accompagnera son sourire permanent d’une bague très imposante et très brillante.
Un parcours sinueux
Ce titre vient récompenser le bon esprit permanent de celui qui est toujours le premier pour encourager ses coéquipiers. C’est aussi la fin d’une saison atypique débutée à l’ASVEL pendant le lockout avant un transfert de New York à Washington puis une rupture de contrat par les Nuggets après le trade entre Javale McGee et Nene, et finalement la signature à Miami.
Des détours dans une carrière qui n’en manquait déjà pas. Rappelons que Ronny avait dû subir une opération du cœur juste après sa draft. Son début de carrière NBA avait alors été repoussé de plusieurs mois. Après trois saisons avec les Lakers, il avait signé à Golden State, l’équipe qui l’a ensuite envoyé à New York.
En 2008, Turiaf était passé près du sacre avec les Lakers, battus en finale par les Celtics. Cette fois, c’est lui qui repart avec le trophée.