Coaching : Carmelo Anthony et les prises à 2

Cette nuit, les Knicks ont tué les Celtics derrière la ligne à 3 points, y inscrivant 19 de leurs 32 tentatives. Steve Novak et J.R. Smith s’en sont d’ailleurs donnés à coeur joie, compilant à eux deux 50 points, dont 15 tirs (sur 20) de loin.

Qu’est-ce qui explique cette fabuleuse adresse ? Sûrement un bon soir des shooteurs de Mike Woodson. Mais aussi des prises à deux trop précoces qui ont déstabilisé la défense.

Une défense de Boston hyper concentrée sur Carmelo Anthony

« Nous avons paniqué », explique Doc Rivers. « Nous avons fait nos trappes trop tôt. Nous avons fait des choses que nous n’aurions pas dû faire. Nous en avons parlé à la mi-temps. Ça allait mieux mais nous avons recommencé au quatrième quart-temps. C’est une bonne leçon. Je l’ai dit à mes joueurs : ne réagissez pas trop devant un grand joueur ».

Les joueurs de Boston, qui avaient vu le show de Carmelo Anthony face au Heat, ont surinterprété les consignes de Doc Rivers. Le coach savait que l’ailier était la principale arme offensive des Knicks. Il leur a donc demandé de venir en aide pour l’empêcher d’aller au cercle ou de trouver une bonne position de shoot.

Mais les Celtics sont souvent venus trop tôt, anticipant et laissant leurs propres joueurs libres. Ce qui ne pardonne pas face à un Steve Novak incandescent.

Des prises à deux trop précoces et des décalages

Avery Bradley et Rajon Rondo sont souvent venus en aide sur Carmelo Anthony alors que ce dernier était très loin du cercle, afin de lui faire lâcher la balle.

Le problème, c’est que les Knicks ont étiré au maximum la disposition de leurs joueurs et que, dans ces cas-là, une passe leur suffisait pour déstabiliser toute la défense du Massachusetts. Ensuite, les rotations se font mais il arrive un moment où plus personne ne peut venir. Et c’est bien sûr là qu’on se fait punir.