Interview Mickaël Gelabale : « On a déroulé notre basket »

Ancien titulaire chez les Bleus, Mickaël Gelabale est passé au rang de remplaçant de luxe sans broncher. Il faut dire que l’ailier guadeloupéen en a vu d’autres dans sa longue et belle carrière européenne, dans les clubs huppés qu’il a fréquentés. Cadre du groupe et remplaçant ne sont pas antonymes, loin de là.

Les remplaçants l’ont encore prouvé ce soir dans la belle victoire contre la Bosnie. C’est bel et bien le deuxième cinq avec lequel Mickaël Gelabale évolue désormais qui a fait l’écart au retour des vestiaires. Une belle leçon à emporter pour la suite des événements…

Mike, une bien belle victoire ce soir, devant un public chaud brûlant…

Oui, un super match. On a déroulé notre basket. Tout le monde était agressif, tout le monde était concentré. Ça nous a permis de prendre un bel avantage en deuxième mi-temps.

Vous avez retenu les leçons du match d’hier…

Exactement. Hier, le match n’était pas facile. [La Finlande] est une équipe qu’on n’aime pas trop jouer. Ils sont chiants mais on savait quand même à quoi s’attendre avec eux. Maintenant, l’Euro est parti.

La séance vidéo de ce matin a été plus longue que prévue…

Vincent avait pas mal de points à nous faire reprendre et on l’a bien entendu.

Au niveau défensif notamment ? 

Oui, au niveau défensif. Hier, on a laissé beaucoup de choses traîner et on a fait pas mal d’erreurs. Ce soir, on a voulu rectifier le tir.

Demain, c’est la Pologne que vous affrontez, Pologne qui a aussi deux victoires…

Oui, on sait que ça va être un match difficile. On sait qu’ils ont des joueurs qui sont meilleurs que ceux contre qui on a joué ce soir. Il va falloir qu’on se donne à fond.

Ce soir, les remplaçants ont fait un gros boulot, c’était un peu le but de la soirée aussi ?

Oui, ils ont bien creusé l’écart en deuxième mi-temps et ça a permis à Vincent de reposer les cadres. On était bien dans le rythme et on essaie de faire comme le cinq majeur. Il faut qu’on arrive sur le terrain en gardant le même niveau d’intensité.

Propos recueillis à Montpellier