Chris Paul : « je ne changerai pas mon jeu pour le record »

Ce soir, beaucoup auront les yeux tournés vers Memphis où les Hornets affronteront les Grizzlies. L’enjeu principal ne sera pas de savoir si O.J. Mayo et les siens ont les moyens d’enchaîner un cinquième succès d’affilée. En fait, si cette rencontre est importante, c’est tout simplement parce qu’elle pourrait permettre à Chris Paul d’égaler un vieux record NBA. Celui du plus grand nombre de matchs d’affilée avec au moins une interception.
C’est Alvin Robertson, l’ancien voleur de balles des Spurs et des Bucks, qui détient le record avec 104 matchs d’affilée. Robertson, auteur d’un quadruple double en carrière, reste aussi dans l’histoire comme le seul joueur à avoir remporté la même année les trophées de meilleur défenseur et de Most Improved Player.

Autant dire que Chris Paul s’attaque à une légende de l’interception. Mais le meneur des Hornets, meilleur passeur et intercepteur de la ligue, préfère se souvenir du match d’avant. Celui qui a précédé le début de son incroyable série, débuté le 13 avril 2007. Il l’explique à nos confrères de Hoops Addict.

« Franchement, je vais vous dire la vérité. Regardez le match d’avant. Je crois que c’était Dallas. je vous assure que j’ai fait une interception dans ce match, et on ne me l’a pas compté. Je vous dis, regardez le match. Vous verrez. Je m’en souviens très bien car elle nous avait permis de gagner le match ».

Incroyable Paul, capable de se souvenir de tous les matchs, et de tous les ballons volés. Sauf qu’il a tort. Vérification faite, c’était face aux Clippers ! On lui pardonne ce léger trou de mémoire, mais en revanche, il a raison, les Hornets s’étaient imposés au finish (103-100).

« Je vous mentirais si je vous disais que cette série ne m’intéresse pas. Quand j’en étais à 80 matchs, je n’y faisais pas attention. Mais là, c’est vrai que j’y fais un peu plus attention. Mais ne comptez pas sur moi pour changer mon jeu et tout faire pour voler un ballon. Il faut que ce soit naturel et être là au bon endroit, au bon moment ».

On précisera que face à Toronto, dimanche, CP3 a dû attendre les cinq dernières minutes du match pour voler son premier ballon. Etait-ce un premier signe de la pression qui pèse sur ses épaules ?