Le témoignage de Sony Weems (ex-Toronto) sur le basket en Europe

Sur le site de nos confrères de HoopsHype, l’ancien Raptor de Toronto, Sonny Weems tient un blog où il raconte ses aventures avec son nouveau club de Kaunas.

Extraits.

L’intensité n’est pas là où l’on croit !

Et pour lui, le plus choquant est la différence d’intensité qu’il existe entre les matchs en NBA et les matchs en Euroligue. Qu’un Américain dise ça de manière aussi ingénue prouve bien que l’Europe n’est pas ‘soft’ !

« C’était un match difficile [contre Malaga en 2^ème journée d’Euroligue]. En NBA, quand tu perds un match, tu te projettes sur le prochain. Mais pas ici, tous les matchs comptent. Après 8 matchs, je peux dire que jouer en Europe est très différent de jouer en NBA. Aux Etats-Unis, si tu mènes par un certain nombre de points, certaines équipes laissent tomber. Pas ici. Toutes les possessions sont importantes. »

Apprendre à jouer sur demi-terrain

De la même manière, l’ailier bondissant peine encore à s’adapter au jeu plus lent, plus réfléchi, et plus structuré d’Euroligue. Avec ses capacités athlétiques hors du commun, il se trouve souvent emporté dans son élan.

« Une autre différence est le jeu placé, qui force à utiliser tes capacités sur demi-terrain. Il y a aussi pas mal de ‘flopping’ et les fautes sont sifflées différemment. Je dois également m’adapter aux marchers ici. Mardi soir, on m’en a sifflé deux, donc je dois encore le travailler à l’entraînement. En ce moment, je me concentre essentiellement sur le jeu sur demi-terrain. »

Des destinations exotiques

Qui aurait pu croire que des jeunes noirs américains, parfois issus de quartiers difficiles, puissent se retrouver à Moscou, voire au Kazakhstan ? Sonny Weems a du mal à le croire aussi, mais, en tous les cas, il profite à maximum de son temps en Europe. C’est tant mieux pour lui !

« J’ai beaucoup aimé la Russie. Moscou, c’était excellent. C’est plus grand que New York City ! La vie nocturne, le shopping, c’était bien cool. Et puis, je suis allé au Kazakhstan, et je pensais que ça allait être un des pires endroits où j’ai jamais été – c’est ce que disait la plupart de mes coéquipiers – mais en fait, c’était super ! Franchement, un des plus beaux endroits que j’ai vus en Europe. Et pas de Borat, mes amis. Plus sérieusement, c’est très bien de pouvoir voyager, car on voit qu’il n’y a pas que Miami ou Los Angeles sur terre. »