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Les fautes, le mal nécessaire de la défense du Thunder

NBA – Oklahoma City commet beaucoup de fautes, mais c’est le prix à payer pour être aussi agressif et efficace. Et la défense peut choisir ses options également.

ThunderToute la saison et durant les playoffs, la défense du Thunder a été étouffante. Avec une particularité bien visible : un énorme impact physique. L’activité des joueurs d’Oklahoma City fut constante et impressionnante, très souvent à la limite de la légalité, la dépassant régulièrement même.

En effet, avec 20 fautes de moyenne durant la saison régulière, les troupes de Mark Daigneault affichaient le 6e pire total de la ligue. Ce qui peut sembler une anomalie pour une grande défense, dont on peut attendre qu’elle soit plus économe en fautes. Et durant les Finals face aux Pacers, elles en commettent encore 21 par rencontre. C’est beaucoup, mais c’est assumé.

« C’est le prix à payer pour être physique. Il s’agit surtout d’apprendre celles qu’on ne veut pas donner », résume Mark Daigneault, qui donne l’exemple des shoots compliqués d’un Andrew Nembhard, qui est très bon pour obtenir les coups de sifflet, alors qu’il allait prendre un lointain tir à mi-distance. « Ce sont celles-là qu’il faut éviter. »

Pour Alex Caruso, la défense du Thunder est tellement performante dans plein de domaines qu’elle peut se permettre de laisser des fautes en route.

Perdre la bataille des fautes mais gagner la guerre en défense

« Il faut regarder le reste : les ballons perdus de l’adversaire, le rebond, les transitions. On gagne ces batailles », insiste l’arrière. « On peut faire des fautes, oui, mais ça nous va d’être agressif, de donner le ton ainsi, quand on ne donne rien derrière. » 

Le double avantage pour Oklahoma City, c’est que les arbitres ne peuvent et ne veulent pas siffler tous les contacts non plus. Et souvent, Shai Gilgeous-Alexander et ses coéquipiers en profitent pour noyer leur adversaire sous les coups et les mains baladeuses.

« La plupart du temps, on nous laisse jouer », confirme Jalen Williams. « On va jouer comme on le désire, en étant agressif », confirme Lu Dort.

Deuxième avantage, ils choisissent les fautes qu’ils veulent faire. En évitant les interventions tardives et inutiles, qui peuvent se transformer en panier après le coup de sifflet. Ce sera surtout après avoir perdu un ballon par exemple, pour casser la transition. Là, les défenseurs peuvent intervenir avec fermeté. Et même si l’attaque est dans le bonus, alors ce n’est que, au pire, deux points offerts, et pas trois…

De leur côté, les Pacers commettent 24 fautes par match dans ces Finals, ce qui a offert 31 lancers-francs de moyenne à leur adversaire. Le Thunder, lui, avec ses 21 fautes, limite Indiana à 25 tentatives sur la ligne.

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