Voilà désormais deux ans que James Dolan, le propriétaire des Knicks, est rentré en conflit ouvert avec Adam Silver et les autres patrons de la NBA, en pratiquant la politique de la chaise vide. L’homme d’affaires de 69 ans ne vote ainsi plus les décisions de la Grande Ligue, tout en les critiquant dès qu’il le peut…
En amont de la prochaine réunion du comité directeur, il a ainsi envoyé une lettre en demandant aux propriétaires des franchises de réclamer « une transparence financière et une efficacité opérationnelle accrues ».
Dans son courrier, James Dolan détaille ainsi que les coûts de fonctionnement annoncés par la NBA ont augmenté de 8% par rapport à l’année dernière, et que plus de 800 personnes ont été recrutées afin de travailler pour la ligue.
Beaucoup trop à ses yeux, et il demande donc « l’adoption d’une méthode de budgétisation à base zéro des coûts d’exploitation, des effectifs et des dépenses en capital pour toutes les opérations de la ligue et des ligues affiliées » ainsi que « l’adoption d’un processus de présentation et de distribution des budgets annuels proposés par la ligue, y compris tous les détails des comptes sous-jacents résumés par département et type de dépenses, les effectifs et les coûts entièrement affectés à chaque source de revenus de la ligue ».
Trop d’investissements ?
Pour résumer, James Dolan veut une présentation claire et transparente des dépenses effectuées par la NBA, alors qu’il assure que « malgré l’inflation des coûts et des effectifs de la Ligue, les documents budgétaires fournis par la Ligue lors de son examen annuel du budget en septembre sont d’une portée limitée ».
Déjà très agacé par le système de redistribution mis en place dans la Grande Ligue, et qui fait que les Knicks reversent une partie de leurs bénéfices aux « petites » franchises, le propriétaire new-yorkais semble aussi s’inquiéter des investissements en cours, trop flous à ses yeux.
« Pour améliorer la transparence financière et l’efficacité opérationnelle de la Ligue, les Knicks proposent que la Ligue adopte une méthode de base zéro pour budgétiser les coûts d’exploitation, les dépenses d’investissement et les effectifs pour toutes les opérations et initiatives de la Ligue (y compris les ligues affiliées, telles que la Basketball Africa League, la WNBA et la G-League) » conclut-il, en mentionnant également les opérations que la Grande Ligue pourraient financer lors de la création d’une « NBA Europe ».