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Le MVP de la nuit | Shai Gilgeous-Alexander ou l’art de la routine

NBA – Shai Gilgeous-Alexander a signé une nouvelle prestation de très grande classe pour porter le Thunder à la victoire lundi, avec 51 points passés aux Rockets.

Shai Gilgeous-Alexander (Thunder) contre les RocketsOn ne sait pas encore ce qu’il en sera pour le trophée de MVP. Mais ne cherchez pas très loin le titre honorifique de meilleur attaquant de la saison à ce stade. À la question de savoir qui a signé le plus de matchs à 20, 30, 40 ou même 50 points de cette saison, la réponse est unique : Shai Gilgeous-Alexander.

Le meneur du Thunder a une nouvelle fois été époustouflant lundi, dominant les Rockets toute la soirée durant avec 51 points. Peut-être plus impressionnant encore, le Canadien n’a jamais donné l’impression de provoquer à l’excès ces points, tous plus nécessaires les uns que les autres pour assurer la victoire contre Houston.

Même déplumés avec quatre joueurs de la dernière mouture de leur cinq de départ absents, les Texans ont fait mieux que se défendre dans l’Oklahoma. Et il a fallu une prestation XXL de « SGA » d’abord pour maintenir les siens sur les talons des visiteurs, puis pour creuser l’écart.

« J’ai essayé d’être un peu plus agressif après notre début de match » a-t-il expliqué en conférence de presse d’après-match, alors que le Thunder était mené rapidement de huit points. « J’ai essayé d’être agressif, confiant, et de ne pas laisser le match nous échapper. Je l’avais déjà fait à Brooklyn, ils avaient creusé un écart très conséquent, et j’avais essayé de l’empêcher, de mettre ma marque sur le match. »

Quatre matchs à 50 points en 40 jours

La mission est une réussite totale avec 20 points dans le seul premier quart-temps, en alternant entre pénétrations incisives, tirs à mi-distance après step-back ou encore shoots à 3-points en totale décontraction. « Le mélange de ses tirs, son attaque du cercle et sa distribution étaient déjà en place tôt dans le match » synthétise son entraîneur Mark Daigneault. « Il est sur un rythme incroyable en ce moment. Il trouve ses positions de tir, il attaque en appuyant sur l’accélérateur sur certaines actions, et sur d’autres, il attend simplement que la défense lui montre ce qu’il a à faire. »

Résumé ainsi, le basket semble bien simple. Avec Shai Gilgeous-Alexander dernièrement, c’est bien ce sentiment qui se dégage. Loué pour sa régularité en attaque, il ne manquait jusqu’à il y a encore peu de temps que la capacité de prendre le contrôle absolu d’un match pour que « SGA » ne fasse « l’unanimité ». Il n’avait jamais atteint la barre des 50 points avant le 22 janvier dernier lors de ses 397 premiers matchs en carrière. Sur les 19 derniers, c’est chose faite, et désormais à quatre reprises. Aucun autre joueur n’en compte plus d’une cette saison.

« Ce ne sont que des paniers difficiles, que des actions difficiles, et vous levez les yeux au tableau de score, vous voyez qu’il est déjà à 40 points dans le troisième quart-temps » en souriait Chet Holmgren juste après le match. « Vous n’êtes même plus vraiment surpris. »

« Ça devient un petit peu une ‘routine’ » admet Shai Gilgeous-Alexander, qui prenait déjà du recul à peine sorti du vestiaire. « On peut dire que ce n’est pas aussi excitant que la première fois que vous marquez 50 points. Mais cela se produit simplement dans tout ce processus de vouloir être compétitif, de jouer à ce jeu que vous aimez. Chaque joueur va le ressentir différemment. Tout le monde ne peut pas être Michael Jordan, vous voyez ce que je veux dire ? Peu importe à quel point vous travaillez, il n’y aura qu’un seul Michael Jordan. Et ces performances finissent par se perdre en cours de route, et je prends du plaisir là dedans, que je marque 50 points, 27 ou 17, tant qu’on gagne. Alors c’est une soirée fun. »

La victoire avant le MVP

Ce nouveau carton va épaissir un peu plus son dossier pour le titre de MVP, pour lequel il est toujours à la course avec Nikola Jokic. Mais Shai Gilgeous-Alexander insiste sans même prononcer ces trois lettres pourtant si convoitées : ses exploits ne l’intéressent pas sans le résultat qui va avec.

« On fait ce sport pour gagner, pas pour marquer un paquet de points, pour prendre un paquet de rebonds, pour réussir un paquet de passes décisives ou pour intercepter un paquet de ballons » rétorque-t-il dans une réponse en longueur visiblement mûrement réfléchie. « Vous ne jouez pas pour les stats. Vous ne jouez pour rien d’autre que pour gagner. C’est tout ce qui compte. Évidemment, les stats et tous les accomplissements personnels vous mettent dans une autre dimension. Mais pour être considéré comme un des plus grands, vous devez gagner. Parce que si vous ne gagnez pas, alors vous faites tout ça pour rien. C’est comme ça que je vois les choses que ce soit au foot US, au golf, dans n’importe quelle compétition. La victoire est la raison d’être pour moi. »

Cette victoire, le Thunder ne l’aurait peut-être pas obtenue sans le 18/30 au tir de sa star, et ses 17 points dans le troisième quart-temps où Oklahoma City a fini par prendre les commandes pour ne plus les lâcher.

Cette cinquantaine de points ne compte peut-être pas tant pour Shai Gilgeous-Alexander, il n’en est sans doute pas autant pour sa franchise. Le voilà désormais ex aequo avec Kevin Durant avec quatre sorties à cinquante points ou plus, seulement devancé par l’autre homme fort de l’histoire d’Oklahoma City, Russell Westbrook.

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