« C’est inexplicable. Je n’ai pas les mots, vraiment. » Si Jalen Brunson n’a pas le vocabulaire pour parler de la défaite contre les Cavaliers, peut-être que les chiffres pourront le faire : une défaite de 37 points (142-105) et un écart qui est monté à 42 points. Jamais les Knicks, sous les ordres de Tom Thibodeau, n’avaient connu telle gifle.
« On était devant pendant les premières minutes, puis, on a manqué quelques passes et si on ne revient pas en défense, alors il va y avoir un problème », résume le coach de New York face aux 41 points encaissés en premier quart-temps. « On n’a pas protégé notre panier, ils ont pris confiance dès l’entame et ensuite, c’est l’effet boule de neige. »
« Oui, dès le début, on n’a pas donné le ton », confirme Miles McBride sur le moment où les difficultés sont arrivées pour les Knicks dans ce match. « Des dunks, des points dans la raquette, des 3-pts : ils ont tout fait. Chaque joueur de leur équipe, titulaire ou remplaçant, est une menace. C’est dur de jouer contre eux, quand chacun peut marquer et attaquer. »
Une humiliation, alors que Boston arrive…
Les Knicks avaient certes joué la veille – une victoire en prolongation face à Chicago – mais les Cavaliers aussi, ayant battu les Nets jeudi soir. Jamais ses hommes n’ont montré un sentiment de révolte et cela dérange Tom Thibodeau.
« On ne peut pas baisser les bras, c’est le plus important », insiste le technicien. « On ne peut pas permettre à quoi que ce soit de nous briser. Il faut avoir la dureté mentale d’affronter ces moments et faire preuve de beaucoup plus de détermination, surtout à l’extérieur, contre une si bonne équipe. »
Ce n’est pas une nouveauté cette saison. Il y a déjà eu les deux grosses défaites, à plusieurs mois d’intervalle, contre les Celtics, qui ont démoralisé les Knicks et un constat simple : quand ils ont croisé de meilleures équipes et bilans (avant ce vendredi soir), c’est-à-dire Cleveland, Boston et Oklahoma City, ils ont toujours perdu (0-6). Et ça tombe mal puisque dimanche, il faut recroiser les champions en titre…
« Cela fait partie de la ligue et il faut être assez fort pour traverser tout ça. C’est ce que le calendrier dicte, il faut être prêt », prévient Tom Thibodeau.