Donovan Mitchell et les Cavaliers ne tremblent pas face au Heat

Pas forcément au mieux ces derniers temps, les Cavaliers se testaient en Floride, contre une équipe du Heat toujours amputée de Jimmy Butler bien sûr, mais accrocheuse au point d’inquiéter n’importe qui. Ce n’est pourtant pas ce qu’il s’est passé car, sans Darius Garland (repos), les coéquipiers de Donovan Mitchell (34 points, 6 passes), Evan Mobley (22 points, 15 rebonds) et Ty Jerome (20 points, 7 passes) ont tranquillement négocié ce déplacement à Miami.

Même sans leur maître à jouer ni adresse à 3-points, les Cavaliers attaquent fort en insistant avec réussite dans la peinture pour punir les joueurs du Heat, qui accumulent les ratés et les maladresses avec le ballon. L’écart s’élève donc assez vite à une dizaine de points et ce n’est pas le deuxième quart-temps qui changera la donne.

Pire : cela s’aggrave pour les Floridiens, qui continuent d’être à la peine en attaque mais qui se font rouler dessus par le collectif des Cavs, mené par un Donovan Mitchell brillant à la tête de tout ce beau monde (59-41).

Après la pause, un coup de chaud de Haywood Highsmith semble redonner de l’espoir à Miami, mais le tandem Evan Mobley – Jarrett Allen se charge de calmer les ardeurs des locaux. L

‘écart est stabilisé, grâce aussi à l’abattage de Donovan Mitchell et du banc de Kenny Atkinson, mais Tyler Herro et consorts trouvent enfin de l’adresse extérieure et la menace plane. Bousculé mais pas renversé, Cleveland s’en remet alors à « Spida » Mitchell et Ty Jerome pour repousser, près du cercle, les assauts floridiens, menés notamment par Terry Rozier. La victoire est en poche et elle ne souffre d’aucune contestation (126-106).

CE QU’IL FAUT RETENIR

– Cleveland a régné dans la peinture. Les Cavaliers n’ont laissé aucune chance au Heat dans cette partie et, pour ce faire, ils n’ont pas manqué d’appuyer inlassablement à l’intérieur. Le duo Bam Adebayo – Kel’el Ware, pourtant séduisant récemment, n’a ainsi rien pu faire contre la puissance de frappe venue tout droit de l’Ohio. Outre Evan Mobley, dominateur au rebond, Donovan Mitchell et Ty Jerome ont aussi pu se balader trop facilement dans la raquette floridienne et, à l’arrivée, les Cavs y ont planté… 68 de leurs 126 points. Heureusement qu’ils n’étaient pas si adroits à 3-points (13/42) dans le même temps…

– Miami sans solution. Jamais devant au score de toute la soirée, le Heat a peiné à exister sur le plan offensif, en dehors de ce troisième quart-temps où il aura planté 43 points (contre 41 sur toute la première mi-temps…). Pris à la gorge dans la peinture, les hommes de Erik Spoelstra n’ont pas été en mesure de répondre de l’autre côté, alignant pertes de balle et ratés à 3-points une bonne partie de la rencontre. Le type de soirée sans par excellence et il faudra maintenant se reprendre à l’extérieur, avec quatre déplacements à venir. Ce « road-trip », en pleine « trade deadline », devrait également voir Jimmy Butler faire ses valises…

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.