Hall of Fame : Chauncey Billups a d’abord cru à une blague

Il faut croire que les représentants du Hall of Fame ont un certain sens du timing. « Ils ont choisi un drôle de jour pour m’appeler. C’était le 1er avril », date Chauncey Billups. Alors le coach des Blazers a naturellement pensé au canular.

« Quand ils ont appelé, j’ai continué à dire : ‘Si vous me faites cette mauvaise blague, je ne parlerai plus jamais à aucun d’entre vous. C’est la pire des choses’ », rapporte-t-il au Denver Post. La pire chose imaginée, mais finalement la meilleure des nouvelles : il allait bien rejoindre le Panthéon du basket.

Avec lui dans cette cuvée 2024, quelques grands noms de son sport – Vince Carter, Jerry West, Seimone Augustus, Michael Cooper, Walter Davis, Michele Timms, Doug Collins, Charles Smith, Harley Redin, Bo Ryan et Herb Simon – mis à l’honneur dans quelques jours.

Beaucoup de personnes à remercier

L’officialisation a beau remonter à avril, Chauncey Billups a mis du temps à réaliser. « Beaucoup de gens m’ont demandé d’ajouter, après mon autographe, ‘HOF 24’. C’est à ce moment-là que j’ai compris. Je me suis dit : ‘Bon sang, c’est ça. C’est vraiment ça.’ Alors, oui, oui, c’est un peu fou, mec. Ça commence à rentrer », formule-t-il.

Celui-ci a quand même pris le temps de réfléchir à son discours. « Il y a tellement de personnes dans votre parcours qui vous ont aidé à arriver là où vous êtes. Mes parents évidemment qui sont mes plus grands mentors, mes plus grands influenceurs. Je les ai vus travailler tous les jours très dur. […] Beaucoup de gens seront présents dont je suis sûr que si je ne peux pas les remercier pendant mon discours… »

Le champion NBA 2004 avec les Pistons tentera ainsi, comme les autres, de n’oublier personne. À ses côtés se trouveront deux de ses principaux compagnons d’aventure à Detroit, Larry Brown et Ben Wallace, ainsi que l’ancienne joueuse WNBA Tina Thompson.

« Il se peut que j’en aie d’autres ! Ils étaient censés être deux, mais je fais sauter ça. C’est mon moment. Je fais mon truc », lâche Chauncey Billups, qui est loin d’être le seul dans cette cuvée à avoir convié plus de deux parrains.