Les rookies des Wolves devront mériter leurs rôles

Les Wolves ont payé le prix fort pour monter récupérer Rob Dillingham. S’ils n’ont lâché qu’un premier tour de Draft 2031 et un « swap » pour 2030, leur « luxury tax », elle, va exploser avec les contrats de 28.7 millions sur quatre ans pour l’ancien de Kentucky et 13.1 millions sur quatre ans pour Terrence Shannon Jr.

Les deux jeunes rookies arrivent dans une équipe déjà bien en place et qui vient d’atteindre les finales de conférence. « Les Timberwolves sont l’une des meilleures équipes de la NBA. Je ne pensais pas que j’irais vers un concurrent au titre dès le départ, c’est juste une bénédiction », explique Rob Dillingham. « J’étais juste heureux de pouvoir apprendre de tant de vétérans de l’équipe et de tant de joueurs qui ont réussi. »

Les Wolves ont récupéré à la Draft deux joueurs avec un apport offensif qui leur a parfois fait défaut cette saison.

« Les deux joueurs apportent une dimension que nous pouvons vraiment utiliser. Explosifs, ils adorent jouer dans les espaces, dans la peinture, avec un état d’esprit offensif et en regardant où nous avons peut-être un peu souffert la saison dernière, nous étions capables de répondre à beaucoup de ces besoins lors de la Draft », juge Chris Finch. « Je suis juste ravi de les embarquer et de voir leur voyage commencer. »

Rien ne sera offert aux rookies

Une place chez le finaliste de la conférence Ouest se mérite. L’entraineur prévient les joueurs, même s’il y a eu le départ de Monte Morris aux Suns et de Kyle Anderson aux Warriors : les deux débutants devront gagner leur place.

« Il y a des rôles à jouer, des rôles à gagner. Mais nous savons aussi à quoi ils ressemblent et à quel point ils sont spécifiques », affirme Chris Finch. « C’est par là que nous allons commencer. Si vous y parvenez, nous allons essayer de développer le jeu de tout le monde à partir de là. »

Il faut dire que Rob Dillingham et Terrence Shannon Jr. seront bien entourés avec Karl-Anthony Towns, Anthony Edwards, Rudy Gobert ou encore Mike Conley. Il y aura de quoi apprendre de chacun de ces joueurs.

« Nous avons la bonne quantité d’énergie chaque jour, c’est un excellent endroit pour apprendre », conclut le coach. « Cela est facilité par des vétérans incroyables. Pas seulement par ce qu’ils peuvent enseigner aux joueurs sur le terrain, pour apprendre à devenir un pro, mais aussi comment se préparer, planifier sa routine, manger, dormir, avoir le bon état d’esprit pour jouer ou pas et gérer le succès et les échecs qui vont arriver. »