En pleine forme, à l’image de ses Rockets, Jalen Green a visiblement le don d’agacer ses adversaires, pourtant expérimentés. Car après Bradley Beal, c’est cette fois DeMar DeRozan qui s’en est pris à l’arrière de Houston…
On est dans le troisième quart-temps de la rencontre et alors que Chicago était revenu à deux petits points, Houston refait l’écart. Le leader de Chicago s’est fait contrer par Jalen Green sur une contre-attaque. Dans la foulée, il a raté un layup, avec sans doute une faute non sifflée de Dillon Brooks. Alors, sur la remontée du ballon texane, il vient commettre une énorme faute sur Jalen Green, aux allures d’exutoire et de message.
Dillon Brooks se mêle évidemment à l’affaire, venant réclamer des comptes à DeMar DeRozan et la situation dégénère entre les deux équipes, Brooks et Torrey Craig finissant à terre.
Les deux coachs défendent leurs joueurs
Finalement, les arbitres expulseront DeMar DeRozan, sa faute sur Jalen Green étant qualifiée de « Flagrante II », tandis que Dillon Brooks l’accompagnera pour son rôle dans « l’escalade de la situation ».
« Je me suis excusé auprès du groupe après le match » a expliqué DeMar DeRozan. « Pour ne pas avoir été sur le terrain et ne pas nous avoir donné toutes les chances de gagner un match. C’est ce qui me frustre le plus, de ne pas avoir été sur le terrain avec mes gars, de ne pas avoir vu ce que le résultat aurait pu être (s’il avait été présent). »
L’ailier de Chicago ne regrette visiblement pas sa faute, alors que Billy Donovan estime qu’elle ne méritait de toute façon pas d’être expulsé. Du côté de Houston, on pense que c’est Dillon Brooks qui aurait dû finir le match.
« Je n’ai pas aimé le fait que (Brooks) ait reçu un coup de coude car même s’il s’est rapproché, il n’a rien dit de fou », explique ainsi Ime Udoka en défense de son joueur. « Ils disent que, d’après les règles, il est le gars qui est à l’origine de la situation, après ce qu’a fait DeRozan, et il a été expulsé pour cela. Je n’aime pas qu’il ait été frappé, mais comme il s’est approché, c’est grossièrement la règle. »