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Finales NBA : quels bilans pour les Français ?

Ian Mahinmi ayant joué 8 minutes la nuit dernière, les Français sont désormais au nombre de 4 à avoir disputé une finale NBA.

Ils ont vécu des fortunes très diverses, avec des rôles bien différents. Entre Tony Parker, le porte-bonheur des Spurs, et Ian Mahinmi, le pivot remplaçant des Mavs, ce sont Ronny Turiaf et Mike Pietrus qui s’intercalent dans cette rétrospective. Du fait de sa blessure au pied (il était tout de même en tenue hier…), Rodrigue Beaubois ne peut s’ajouter à la liste et faire monter le total à 5.

A 24 heures du Game 4, Basket USA vous rafraîchit la mémoire sur les destins croisés des Français en finales NBA.

2003 – 2005 – 2007: Tony Parker (San Antonio Spurs)

Evidemment, TP est le leader incontesté de la catégorie. Non seulement, il a joué un rôle majeur dans chaque équipe mais en plus chaque apparition en finale s’est soldée par un sacre pour Tony le porte-bonheur. Avec 630 minutes passées sur les planches de la plus grande scène américaine, Tony est loin devant ses petits camarades… Et ses trois bagues font clairement des jaloux dans les rangs bleu – blanc – rouge.

Rentrant par la petite porte en 2003 (14 points et 4 passes) face à un Jason Kidd qui régnait sur le poste de meneur de jeu, il avait également vécu une série difficile en 2005 (14 points et 3,5 passes) dans son duel direct contre Chauncey Billups. Dans ses deux finales, Popovich lui avait fréquemment préféré des doublures telles Speedy Claxton qui avait terminé le match 6 en 2003 ou Brent Barry (voire Devin Brown) en 2005.

En 2007 par contre, sans Némésis de taille sur son poste, Parker avait été royal. Dans une finale à sens unique contre les Cavaliers de Lebron, il avait tout simplement illuminé le jeu en étant élu MVP (24,5 points, 5 rebonds et 3 passes) ; volant ainsi la vedette à son Pygmalion de toujours (Tim Duncan). Sa vitesse et sa maturité offensive éclataient au grand jour (57% à deux points et à trois points) et les troupes de Mike Brown avaient été balayées sans ménagement. Le chef d’œuvre de Tony !

2008 : Ronny Turiaf (Los Angeles Lakers)

2 points, 1 rebond, une moitié de contre en 10 minutes de jeu. Ce sont les statistiques de Ronny Turiaf dans ces Finals 2008 qui voyaient le grand retour du duel mythique Boston – Los Angeles. Opposés au Big Three originel des Celtics, les hommes de Phil Jackson n’avaient pu trouver la solution, s’effondrant même complètement dans la dernière manche (défaite 131-92).

Pour notre Ronny national, la finale n’avait pas été synonyme de grand bonheur puisqu’en plus de la défaite de son équipe, Turiaf disputait en fait son dernier match sous les couleurs pourpre et or. Ses performances méritantes mais insuffisantes en finale concluront une carrière à LA en dents de scie, allant de sa draft quasi-avortée à cause de son opération au cœur à son rôle de mascotte officielle du banc angelino (et sa relation durable avec Kobe).

2009: Mickaël Pietrus (Orlando Magic)

Encore les Lakers, et cette fois victorieux, mais la présence française avait changé de camp. Invité surprise de la finale 2009, le Magic de Stan Van Gundy comptait dans ses rangs la gâchette MP20. Transfuge de la baie d’Oakland, Mike Pietrus arrivait en Floride pour relancer sa carrière et le run de son équipe en playoffs avait tout de l’histoire cendrillonesque. Mais la fin fut brutale.

A titre personnel, le cadet de la fratrie des Abymes avait réussi quelques coups retentissants avec notamment une sortie à 18 points dans le match 3 remporté par son Magic. Mais tous comptes faits (11 points, 2 rebonds en 28 minutes), et compte tenu du duel proposé face à Kobe Bryant (rien que ça !), le conte de fée de l’équipe Disney s’était terminé en eau de boudin créole !

2011: Ian Mahinmi (Dallas Mavericks)

C’est le nouveau venu dans ce club très privé : Ian Mahinmi, l’ancien prodige havrais, a foulé cette nuit les planches de l’American Airlines Center de Dallas. Le résultat est encore maigre (2 points et 1 rebond) mais avec la blessure de Brendan Haywood, Ian pourrait avoir une seconde chance de s’illustrer.

Logiquement nerveux, Mahinmi a cumulé les fautes mais Coach Carlisle a apprécié son effort et son énergie : deux secteurs du jeu dont les Mavericks auront certainement besoin pour recouvrer leur avantage du terrain reperdu hier soir.

Crédit photo : Amy

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