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Le changement de règles qui a poussé Oklahoma City à récupérer Davis Bertans

NBA – Parce qu’il faut désormais dépenser 90% du salary cap à l’ouverture de la campagne, Oklahoma City a mis la main sur Davis Bertans. Pour le plus grand plaisir de Dallas.

Davis BertansC’est sûrement un détail pour vous mais pour certaines franchises NBA, ça veut dire beaucoup. Car avec l’entrée en vigueur du nouvel accord collectif à partir du 6 juillet, il y a un petit changement au niveau de la masse salariale qui explique notamment pourquoi le Thunder a accepté de mettre la main sur Davis Bertans.

En effet, dans l’accord collectif en cours, les équipes devaient dépenser au minimum 90% du salary cap, sous peine de devoir reverser la différence aux autres joueurs de l’effectif.

Un changement de calendrier qui change tout

En clair, cette saison, les franchises devaient au moins dépenser 111.3 millions de dollars en masse salariale, sur les 123.7 millions du salary cap. La règle sera la même lors du prochain accord collectif avec toutefois une petite subtilité qui change tout. Jusqu’à présent, ce taux de 90% devait ainsi être atteint en fin de saison, ce qui laissait globalement le temps aux clubs de s’ajuster en recrutant des gros salaires en cours de campagne.

Sauf que comme le rappelle Mark Cuban dans une interview pour une radio de Dallas, à partir de la saison prochaine, ce taux de 90% devra être atteint en début de campagne. Et c’est ce qui a permis aux Mavericks de se débarrasser du contrat de Davis Bertans.

« Croyez-le ou non, mais nous recherchions vraiment le meilleur joueur disponible », a ainsi expliqué le propriétaire sur la stratégie de son équipe à la Draft. « Les départages étaient faits en fonction des postes dont nous avions besoin et des compétences que nous recherchions. Et (Lively), c’est lui que nous voulions. Il était disponible, et nous l’aurions pris à la 10e place si nous n’avions pas pu conclure l’accord ».

Mais les Mavericks ont réussi à trouver un accord avec le Thunder, pour donc descendre de deux places dans la Draft, sans perdre le joueur qu’ils convoitaient, tout en se débarrassant de Davis Bertans et en créant une « trade exception » qui leur a aussi permis d’obtenir Richaun Holmes et Olivier-Maxence Prosper dans la foulée.

Davis Bertans pour combler

« Ce qui est différent cette année et ce qui nous a poussés à appeler les équipes, c’est que dans le passé, il y avait un montant minimum qu’une équipe devait dépenser, mais vous n’aviez pas à atteindre ce montant avant la fin de l’année », précise Mark Cuban. « Cette année, ce montant doit être atteint dès le premier jour de la saison. »

Pour le Thunder, dont l’effectif est composé de « petits contrats », hormis celui de Shai Gilgeous-Alexander, et qui ne compte pas faire de vagues à la « free agency », récupérer Davis Bertans était donc un moyen de satisfaire aux nouvelles exigences financières de la ligue, en atteignant le plancher salarial du début de saison.

« Nous avons donc discuté avec toutes les équipes disposant d’une marge de manœuvre financière pour leur dire : ‘Écoutez, si vous êtes intéressés par un échange, voici quelques joueurs que nous envisagerions de bouger dans le cadre d’une bonne transaction’. OKC voulait vraiment Bertans et nous voulions faire un échange, donc on a décidé de ne rien récupérer en retour et de descendre de deux places. C’est donc une bonne affaire pour eux. Cela leur permet d’atteindre le minimum qu’ils doivent dépenser pour commencer la saison et cela nous a permis d’obtenir le joueur que nous voulions et de faire de la place (financièrement) » conclut Mark Cuban.

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