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La marque de ce jeune Français cartonne auprès des joueurs NBA

Marque – Âgé de 26 ans, Florent a lancé il y a quelques années la marque de vêtements « DearBBall » qui n’a pas tardé à trouver son public, y compris aux États-Unis où Bam Adebayo, Anthony Davis et d’autres le sollicitent. Alexis Ajinca l’a rejoint dans son aventure depuis.

Lorsqu’il voit passer cette commande, le nom de l’acheteur le fait tiquer. Edrice « Bam » Adebayo. Pour en avoir le cœur net, Florent se penche alors sur l’adresse de livraison. Elle est située… à deux minutes de la salle du Heat !

Plus de doute, c’est bien le pivot floridien qui vient de lui passer commande de sweat-shirt, tee-shirt et coque de téléphone à sa propre effigie.

Quelques jours plus tard, l’intérieur s’adresse directement au fondateur de « DearBBall ». Et c’est ainsi que le lien entre la marque et le joueur NBA est né. Depuis, on a vu l’intéressé s’afficher en public avec son tee-shirt lors d’une distribution de cadeaux à Miami.

 

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Une publication partagée par 13am Adebayo (@bam1of1)

Il n’est pas le seul à avoir craqué pour la marque française de vêtements. Anthony Davis a habillé plusieurs membres de sa famille, Jamal Murray a réclamé une collection dédiée pour célébrer son récent retour à la compétition, Jasmin Jordan, la fille de Michael, a posté un selfie sur les réseaux sociaux avec un tee-shirt « The Goat », évidemment.

S’habiller pour être en confiance

De quoi faire tourner la tête au jeune homme de 26 ans, basé en Alsace ? Pas du tout. « J’étais hyper content mais ça n’a rien changé dans ma tête. C’est ma personnalité. Je continuais de travailler sur la marque dans l’idée de construire quelque chose de pérenne et pas que ça dure six mois », affiche, déterminé, l’entrepreneur, contacté sur Zoom.

Malgré le succès fulgurant de « DearBBall », Florent ne veut pas griller les étapes d’une aventure lancée quatre ans plus tôt. Son idée, comme on pouvait l’imaginer, a germé sur les terrains de basket. Pratiquant depuis ses 7 ans, ce passionné n’a jamais oublié les sensations procurées une fois les maillots de ses joueurs NBA préférés sur le dos.

« Je me sentais vraiment en confiance. Je me disais que j’allais enchaîner les dribbles en portant le maillot d’Iverson, que j’allais rester dans les airs plus longtemps avec celui de Jordan. » Cette confiance, il a voulu se la ré-approprier loin des parquets. Mais « porter un maillot NBA dans la vie de tous les jours, ça fait vraiment sport ». Ne trouvant pas de marque de vêtements existante correspondant à cet esprit, il a préféré lancer la sienne.

En visant gros dès le départ. Son premier marché sera celui des États-Unis. « On va voir si le concept prend, ce sont les Américains qui me diront », se dit alors le jeune ambitieux, qui n’a encore aucun contact sur place, en ajoutant aujourd’hui : « Le but n’est pas juste de lancer une marque, je le vois un peu comme un projet de vie. » Le fait d’avoir suivi un parcours scolaire dans le milieu du sport, et pas dans le marketing ou l’industrie du textile, ne lui pose pas de problème. D’autant qu’il peut déjà s’appuyer à l’époque sur une communauté basket très internationale avec sa page Facebook, suivie par 150 000 personnes, sur laquelle il partage des actualités NBA ou « sneakers ».

Un premier compliment de Russell Westbrook

Sur la période 2018-2019, il met son chantier en route sur le plan logistique : quelle société mobiliser sur place pour la conception, quel textile utiliser, quel schéma choisir pour assurer une livraison dans la semaine… Le tout avec un anglais imparfait qui complique parfois les échanges. « C’était dur de s’intégrer dans les communautés basket, typiquement sur Twitter, car il faut utiliser le vocabulaire adapté. »

Cette barrière linguistique explose une fois ses vêtements sur le dos. Le style employé est épuré et percutant : le visage en mode cartoon d’une superstar dont les yeux sont barrés par un mot d’accroche évocateur pour tous les suiveurs de la grande ligue. « Chef 30 » pour Stephen Curry, « Mamba » pour Kobe Bryant, « GreenMamba » pour Jayson Tatum et ainsi de suite. Derrière ces motifs et choix de couleur, il y a la patte de Daniel, le designer tant recherché par Florent et dont la grosse culture basket facilite le travail collectif.

Un premier temps fort pour la marque a lieu non pas outre-atlantique mais en France, au Quai 54. À l’occasion de l’édition 2019, Carmelo Anthony, Blake Griffin ainsi que Russell Westbrook sont présents. Florent est présent et habillé comme il se doit. « Russ voit mon tee-shirt et m’interpelle : ‘J’adore le logo.’ C’était déjà un petit signal sympa. »

Les stars NBA vont commencer à se passer le mot. Quelques mois plus tard, le Covid s’invite dans nos quotidiens et a un effet favorable pour la notoriété de la marque. « Les basketteurs étaient chez eux, à scroller les réseaux sociaux. C’était trouver un moyen d’exprimer sa passion. » C’est là que Bam Adebayo et les autres passent leurs premières commandes.

Alexis Ajinca rejoint l’aventure

Le concept « validé » aux États-Unis, « DearBBall » peut partir à l’assaut du marché français. Et attirer par la même occasion un représentant de renom : Alexis Ajinca. Une mise en relation logique pour l’ancien joueur passé quelques saisons par la SIG Strasbourg au milieu de deux mandats NBA.

Heureux de soutenir de jeunes locaux qui l’ont vu jouer sur place, l’ancien international français a lui aussi été séduit par le concept. Et le fait de donner « l’opportunité aux fans de s’exprimer avec leurs joueurs préférés ». « Le fait de pouvoir parler sur certains designs, c’était vraiment quelque chose qui me plaisait énormément. Surtout les designs que je voulais faire sur les shorts France. C’est un truc énorme en tant que joueur mais aussi en tant que passionné de fashion », témoigne l’ex-joueur des Pelicans qui représente la marque aux États-Unis auprès des joueurs pros.

Une quatrième personne au sein de la petite équipe gère les aspects comptables et les relations fournisseurs. Et c’est ainsi que la marque se développe et compte aujourd’hui 15 000 personnes dans son club privé qui permet aux inscrits d’être informés de collections secrètes par exemple.

Le lancement d’une boutique physique n’est pas encore d’actualité. Toutefois, la marque fait l’objet d’une demande « grandissante de différents magasins, dans toute l’Europe ». Être davantage présent dans les rayons alors ? « Jusqu’ici, on freinait un peu. On préférait mettre en place une politique de B2B. Mais la demande est grandissante et tous les signaux sont au vert. On est prêt », affiche Florent qui, le jour de notre entretien, porte un sweat « Ant-Man » à l’effigie d’Anthony Edwards donc. Histoire de « montrer la jeunesse et la fraîcheur » de la marque. Elle n’en manque pas.

 

Le nom « DearBBall », un hommage à Kobe ?
Négatif, Florent dit avoir eu cette formulation en tête bien avant le documentaire de l’ancienne légende des Lakers. « Quand Kobe a sorti son film, il y avait déjà plus de 150 000 personnes sur ma page Facebook. Tout le monde l’a identifiée en pensant que c’était en rapport avec lui. C’était assez fou. » Pour se différencier, il a ainsi transformé la fin du nom avec ce « BBall ». À l’origine, son idée était de créer un environnement dans lequel chacun puisse affirmer sa passion du basket par la rédaction d’une lettre. « Et comment on commence une lettre ? Par un ‘cher’… »

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