Il y a quelques semaines, la NBA annonçait le « salary cap » pour la saison 2022/23. Ce dernier passait ainsi de 112.4 à 123.7 millions de dollars, soit 10% d’augmentation. Une augmentation régulée par la NBA. Même flambée pour la « luxury tax », fixée désormais à 150.3 millions, contre 136.6 lors de l’exercice précédent.
Un peu plus d’an avant la saison 2023/24, la ligue a communiqué aux franchises de nouvelles projections pour cette saison-là, nous apprend ESPN.
La masse salariale autorisée devrait ainsi être fixée à 134 millions et la luxury tax à 162 millions de dollars. Ce sont donc respectivement 8.4 et 7.8% d’augmentation !
Pour se rendre compte de l’explosion du salary cap ces derniers temps, et ce malgré la pandémie et les saisons compliquées à cause du Covid-19, il suffit de comparer avec les années précédentes. En 2019, il y a seulement trois ans donc, le salary cap était fixé à 109 millions de dollars. Et deux ans auparavant, il était encore sous la barre des 100 millions (99).
S’il est bien à 134 millions de dollars en 2023/2024, il aura donc connu une augmentation de quasiment 35% en sept ans…
LEXIQUE |
– Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Les franchises NBA ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des « exceptions ».
– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».