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Le Hall of Fame va aider George Karl à soigner quelques échecs

NBA – Jamais champion malgré une carrière longue de 27 saisons, l’ancien coach des Sonics ou des Bucks parvient à davantage avaler cette pilule avec son entrée au panthéon.

L’obsession de remporter le titre NBA n’existe pas seulement chez les joueurs. Les coaches aussi sont concernés par cette course. Ne pas gagner un trophée est une marque indélébile, un manque profond dans un palmarès. Des entraîneurs comme Jerry Sloan, Don Nelson ou George Karl ont constamment entendu ce constat, voire souffert de cela, au fil des années.

Ce dernier a passé 27 saisons sur les bancs de la NBA, il a remporté 1 175 rencontres, disputé les playoffs à 22 reprises, emmené les Sonics en Finals face aux Bulls de Michael Jordan et a été élu coach de l’année en 2013. Mais une chose revenait sans cesse : la bague le fuyait.

« J’ai toujours été nerveux sur ce sujet », confesse-t-il au site de la NBA. « Parfois même un peu énervé. Mais vous savez, les honneurs et la reconnaissance, ça va et ça vient. Je n’ai jamais été au sommet de la montagne, je n’ai jamais gagné ce titre, mais je pense que le Hall of Fame va soigner quelques-uns de mes échecs. Je peux les accepter un peu plus désormais. »

Les échecs, ce sont évidemment les 824 défaites en saison régulière, le bilan négatif en playoffs (80 victoires pour 105 défaites), le revers en Finals face à Phil Jackson et Chicago en 1996 et enfin les cinq fois où il a pris la porte…

« Avec le Hall of Fame, je peux me dire que c’est peut-être mieux que de remporter le trophée »

Néanmoins, comme seulement 35 coaches ont remporté le titre sur les 345 qui ont opéré en NBA, est-ce si infamant de ne pas avoir réussi à inscrire son nom au palmarès ?

« Ce n’est pas important », assure Bobby Jones, Hall of Famer depuis trois ans et qui présentera George Karl au panthéon avec Gary Payton et Roy Williams. « Si on a Kobe Bryant ou Kareem Abdul-Jabbar dans son effectif, et qu’on ne joue pas les Finals ni ne gagne le titre, alors on ne doit pas entrer au Hall of Fame. Pour quelqu’un comme George, qui a eu des joueurs talentueux, mais pas de légendes, il a été extraordinaire. »

Sam Mitchell, présent dans le staff de Karl en 2002/2003 à Milwaukee, préfère garder le souvenir d’un entraîneur souple, avec des idées.

« J’adore ça chez George : il n’avait pas peur d’essayer de nouvelles choses. Quand je jouais, les coaches avaient des approches trop rigides. Avec Karl, j’ai appris ça : on ne sait pas combien de temps on va garder ce travail, alors il ne faut pas avoir peur. Voilà pourquoi les joueurs adoraient évoluer sous ses ordres. Il les laissait tenter des choses. »

Cela n’a certes pas fait de lui un champion, mais bien un Hall of Famer, comme 19 autres coaches NBA et ABA. Les techniciens entrés au Panthéon sont donc plus rares que ceux avec une bague au doigt. Est-ce finalement une belle consolation ?

« Dans ma vie, il y aura sans doute des moments où je vais me dire que j’aurais aimé gagner un titre », conclut George Karl. « Avec le Hall of Fame, je peux me dire que c’est peut-être mieux que de remporter le trophée. Je peux passer à autre chose. »

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