JJ Redick fustige l’attitude de Zion Williamson vis-à-vis de ses coéquipiers

CJ McCollum a finalement échangé avec Zion Williamson. L’arrière, qui avait expliqué ne pas avoir été en contact avec l’intérieur deux semaines après son arrivée, a assuré à ESPN que le grand blessé des Pelicans était venu vers lui depuis. Une situation qui peut interroger de loin mais qui ne surprend pas un ancien de la franchise : JJ Redick.

Pour ce dernier, passé par les Pelicans entre 2019 et 2021, cet épisode est assez symptomatique du comportement du n°1 de la Draft 2019 avec ses camarades de jeu.

« Cela montre simplement un manque total d’investissement dans l’équipe, la franchise, la ville. Je comprends qu’il soit blessé et éloigné de l’équipe, mais tu viens de récupérer l’un des 50 meilleurs joueurs de la ligue avec qui tu es censé t’associer. Tends-lui la main et dis-lui ‘Bonjour’. Cette tendance se répète chez lui », blâme le retraité.

Envoyer un texto, le « strict minimum »

Ce dernier considère qu’envoyer un simple texto à un nouvel arrivant est un « comportement de base d’un coéquipier ». « C’est un comportement normal, le strict minimum à faire. » Or, il estime avoir passé suffisamment de temps aux côtés de l’intérieur pour le décrire comme un « coéquipier détaché. C’est véridique. »

« Il y a une responsabilité en tant qu’athlète dans un sport d’équipe d’être pleinement investi. Être pleinement investi sur l’aspect physique, dans ton travail, avec tes coéquipiers. C’est ta responsabilité, et on n’a pas vu cela de la part de Zion », constate l’ancien sniper qui dit d’ailleurs avoir abordé le sujet avec Zion Williamson, devant l’équipe, du temps où il était rookie.

Pour JJ Redick, il y a bien une différence entre ce que le phénomène a pu montrer sur le terrain et dans les vestiaires. « Oui, il s’est montré incroyable sur le parquet, à 100%. Il est incroyable à regarder. Il n’y a personne qui peut faire ce qu’il fait sur un terrain de basket. Mais sur l’aspect coéquipier, il y a un modèle de comportement à suivre en tant qu’individu pleinement investi à la Nouvelle-Orléans. C’est préoccupant. »