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Manu Ginobili : « Si je pouvais choisir l’époque, j’aimerais jouer maintenant »

NBA – L’ancien arrière des Spurs aurait adoré pouvoir jouer dans la ligue d’aujourd’hui avec un basket porté sur l’attaque et le rythme, un mix qui aurait parfaitement pu lui convenir.

La ligue des « anciens combattants » est souvent composée d’anciennes gloires qui préfèrent mettre en avant leur époque et le style de jeu qui y était pratiqué. Manu Ginobili n’est pas de ceux-là.

Dans un clip réalisé à l’occasion des 75 ans de la ligue, l’Argentin a confié qu’il aurait aimé naître dix ans plus tard, afin de pouvoir se mesurer aux stars d’aujourd’hui, dans le basket tel qu’il est pratiqué actuellement, à l’opposé de celui qu’il jouait lorsqu’il est arrivé en NBA, en 2002.

« Si je pouvais choisir l’époque, j’aimerais jouer maintenant », a déclaré « El Manu ». « Le rythme est rapide, avec beaucoup de tirs à 3-points, beaucoup de possessions. Quand je suis arrivé en NBA, il fallait ralentir le rythme, attendre Tim Duncan, le servir au poste à chaque fois que c’était possible et attendre de voir ce qui allait se passer. Ensuite, le jeu a commencé à évoluer, avec plus de possessions, plus de rythme. Mais aujourd’hui, c’est carrément à un autre niveau. J’aurais adoré jouer à cette époque et avoir 28 ans maintenant. Ça aurait été top ».

Donovan Mitchell, Zach LaVine, Luka Doncic parmi les joueurs qu’il aurait aimé affronter

Manu Ginobili est admiratif de voir à quel point le jeu mais aussi les joueurs ont su se réinventer et cite deux joueurs de la génération actuelle, Kevin Durant et Stephen Curry, parmi les quatre joueurs au-dessus du lot pour lui dans l’histoire de la NBA (avec Michael Jordan et Kobe Bryant).

« J’aimerais pouvoir aujourd’hui jouer à mon apogée, quand j’étais assez rapide. Par exemple Zach (LaVine), même si j’ai joué contre lui, serait un super joueur à affronter. Donovan Mitchell aussi, il est impressionnant et possède un ensemble impressionnant de qualités. Quand je vois l’avenir de la NBA, le nombre de nouveaux talents, jeunes et charismatiques, je vois un futur radieux », a-t-il ajouté, en citant également Luka Doncic.

Même s’il en pince pour les stars actuelles et le basket tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, Manu Ginobili en a également profité pour rappeler l’importance des anciens pour cette jeune génération. L’évolution du basket s’est en effet nourrie de ces générations précédentes, pour devenir le jeu qu’il est devenu aujourd’hui, toujours plus rapide, spectaculaire, et avec toujours plus d’adresse.

« C’est toujours important de respecter les joueurs qui ont joué avant vous, parce que chaque génération est une évolution de la précédente. Quand je suis arrivé ici, les Magic, Jordan, Iverson étaient ceux qui avaient inspiré notre génération. Il n’y a pas un avant et un après, c’est une évolution constante que connaît le jeu. Il faut aussi se rappeler comment on est arrivé, comment la NBA est devenue si énorme, comment elle a amassé autant de fans à travers le monde… Il faut toujours garder ça en tête », a-t-il rappelé.

Aux Spurs, l’importance du « Nous » avant le « Je »

Pour ce qui est de son époque, Manu Ginobili a été témoin de l’évolution de ce jeu au cours de ses années aux Spurs. Au fil du temps, la formation texane a par ailleurs apporté sa contribution en dévoilant un basket plus rythmé, parmi le plus esthétique développé en NBA ces dix dernières années.

Ce qui l’a vraiment marqué au cours de cette aventure, c’est donc l’importance du collectif, celui-ci lui ayant permis de rafler quatre titres NBA.

« L’une des choses les plus importantes que j’ai pu apprendre, c’est l’importance du travail d’équipe. Le « Nous » avant le « Je ». Avec les Spurs, on étaient tenus responsables par le coach et on a apprécié de pouvoir jouer ensemble, et que chacun aide l’autre est devenu notre marque de fabrique. La façon dont on travaillait en équipe est devenue très importante. Quand quelqu’un de nouveau arrivait, on faisait en sorte de le « connecter » aux autres, avec le sens de l’objectif commun, pas individuel ».

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