Dans le premier quart-temps, après un round d’observation de plusieurs minutes entre les deux équipes, ce sont les Blazers qui prennent progressivement les devants, dans le sillage d’un Damian Lillard déjà focus et bien secondé par le duo Norman Powell – Jusuf Nurkic. En face, les Lakers abreuvent de ballons Anthony Davis mais leur jeu devient très vite prévisible et stéréotypé en attaque, ce qui entraîne tirs ratés et pertes de balle (14-6).
Particulièrement maladroit et globalement inoffensif en dehors d’Anthony Davis, au four et au moulin, Los Angeles doit ensuite composer avec le coup de chaud à 3-points de Portland, qui porte son avance au-delà de la dizaine d’unités, grâce à un Damian Lillard bien épaulé par l’ensemble de son collectif. Après douze minutes, les champions en titre se retrouvent ainsi largement, et logiquement, menés (34-22).
Dans le second quart-temps, Kentavious Caldwell-Pope se met en évidence, en attaque comme en défense, et les Lakers recollent peu à peu. Mais C.J. McCollum, impliqué sur la majorité des paniers de son équipe à la sortie de Damian Lillard, puis Norman Powell, veillent au grain pour aider les Blazers à conserver un avantage significatif (45-36).
McCollum/Powell et Caruso/Caldwell-Pope en arbitres du duel Lillard/Davis
La doublette Anthony Davis – Andre Drummond fait alors sentir sa présence dans la raquette, ramenant une fois de plus Los Angeles au contact. Sauf que l’insaisissable Damian Lillard, qui s’entend toujours aussi bien avec Jusuf Nurkic, confirme son super début de partie, à l’instar de Kentavious Caldwell-Pope chez les « Purple & Gold ». Parfait en soutien d’Anthony Davis, « KCP » permet ainsi aux siens de n’être qu’à -4, à la pause (59-55).
Au retour des vestiaires, les Lakers parviennent finalement à s’installer aux commandes, grâce à un inarrêtable Anthony Davis, qui enchaîne désormais les paniers en attaque. Sans oublier, à ses côtés, les toujours très précieux Kentavious Caldwell-Pope et Alex Caruso. Mais les Blazers, emmenés par leur trio d’extérieurs Damian Lillard – C.J. McCollum – Norman Powell, s’accrochent tant bien que mal (73-72).
Sur un faux-rythme, les défenses prennent ensuite le pas sur les attaques. La maladresse fait rage de part et d’autre, faisant chuter les pourcentages de réussite de Portland et Los Angeles. Mais, engagé dans un superbe duel avec Anthony Davis, un Damian Lillard toujours aussi juste et agressif offensivement termine mieux ce quart-temps, afin de permettre à sa formation de virer en tête, à douze minutes de la fin (82-78).
Dans le dernier acte, avec les présences sur le banc de Damian Lillard et Anthony Davis, les deux équipes peinent à trouver la faille en attaque. Le mano-a-mano se poursuit ainsi, avec C.J. McCollum, Norman Powell ou encore Kentavious Caldwell-Pope qui continuent, quant à eux, de briller. Avant que Damian Lillard puis Anthony Davis ne soignent leur retour sur le parquet avec un 3-points chacun (92-88).
Portland retrouve le Top 6, Los Angeles passe 7e !
Dans le « money-time », après avoir vu Los Angeles revenir à -2, Portland inflige un 8-0 à ses visiteurs pour reprendre une dizaine de points d’avance, sous l’impulsion du tandem Damian Lillard – C.J. McCollum. Les champions en titre peuvent cependant compter sur un 7-0 instigué par le seul Anthony Davis pour recoller à une possession, à une minute de la fin. Le tout tout en domination, à coups de lancers-francs et claquettes au rebond offensif (100-97).
Malgré une balle d’égalisation ratée par Kyle Kuzma, qui résulte sur deux lancers-francs convertis de Damian Lillard, les Lakers ne lâchent rien, avec Alex Caruso qui score dans la foulée dans la peinture. Sauf qu’ensuite, C.J. McCollum ne tremble pas non plus sur la ligne des lancers-francs, laissant les « Purple & Gold » à -5. Retard qu’ils ne réussiront finalement pas à combler, pour s’incliner chez les Blazers après un « money-time » globalement mal négocié (106-101).
À la hauteur de l’événement, du début à la fin, Damian Lillard (38 points, 4 rebonds, 7 passes) a été immense pour permettre à Portland de résister au meilleur match d’Anthony Davis cette saison (36 points, 12 rebonds, 5 passes). Dans l’ombre de leurs superstars, C.J. McCollum (21 points) et Norman Powell (19 points), ainsi qu’Alex Caruso (18 points) et Kentavious Caldwell-Pope (17 points), se sont tous les quatre avérés essentiels.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.