Les visiteurs, sans Taurean Prince et Collin Sexton, démarrent pied au plancher avec Darius Garland. En face, Anthony Gill prend deux gros rebonds offensifs, et donne un amour de caviar à Bradley Beal qui allume de loin. Mais Cedi Osman est en pleine confiance, et Cleveland est devant (18-12). Seule ombre au tableau, Isaac Okoro prend deux fautes rapides, et il rejoint déjà le banc.
Côté Wizards, Daniel Gafford est partout dans la peinture, et Beal poursuit son show (13 points déjà). Près du cercle, à mi-distance, l’arrière All-Star place la barre très haut, surtout après un lay up en (très) haute altitude sur le pauvre Isaiah Hartenstein. Après douze minutes, les Cavaliers conservent l’avantage (32-27).
Russell Westbrook dans le dur
Aux côtés d’un super Gafford, Russell Westbrook enchaine enfin, et va marquer sur deux actions de suite au cercle, profitant de la lenteur de Matthew Dellavedova. Son duo avec Ish Smith pousse les locaux à courir, et la défense des Wizards serre enfin la vis. Les hommes de Scott Brooks mettent la main sur les débats, après quelques belles séquences de Robin Lopez (47-43). Mais Garland reprend son équipe en main, et il en remet une couche. En cherchant les fautes, l’arrière « mobylette » est dangereux, et Washington n’arrive pas à le contenir.
À quatre minutes du terme, les lancers-francs s’enchainent, et le rythme de jeu ralentit fortement, et ça profite aux Wizards qui rejoignent le vestiaire avec une possession d’avance (63-60).
Le duo Osman-Garland passe la vitesse supérieure alors que Beal et compagnie ne mettent quasiment plus un tir, et Scott Brooks s’énerve sur son banc alors que Cleveland repasse devant (82-76). L’attaque locale joue sur courant alternatif et Dellavedova donne deux caviars sur pick and roll à Jarrett Allen, qui se régale en claquant deux dunks sur la truffe de Gafford. L’ancien des Nets a trouvé ses marques chez les Cavs, et il domine la peinture en cette seconde période.
Westbrook est dans le dur au scoring (7 points seulement), et c’est Raul Neto qui est le meilleur joueur de son équipe dans ce quart-temps (12 points). Mais ses coéquipiers font n’importe quoi et ne suivent plus aucune consigne. Après trois quart-temps, Cleveland confirme ses belles intentions et attaque la dernière ligne droite avec six points d’avance (93-87).
Bradley Beal, l’homme providentiel
Westbrook est dans un mauvais soir, serré de près par un très bon Okoro. L’ancien MVP enchaine une brique, puis une faute offensive. La soirée commence à être un peu trop longue pour l’ancien meneur des Rockets et du Thunder, pas vraiment dans son assiette. Scott Brooks demande alors à ses joueurs de jouer sur les grands, et Lopez montre l’efficacité de son hook main gauche, puis main droite sur Larry Nance Jr, qui ne peut que constater les dégâts.
Mais l’ancien pivot des Blazers et des Bulls se blesse au genou (101-101). Beal prend alors le jeu des siens à son compte, épaulé d’un super Gafford. L’ancien pivot des Bulls met une bâche énorme à Okoro, qui essayait de se frayer un chemin vers le cercle, puis il colle deux énormes dunks sur la truffe d’Allen, et les Wizards retrouvent de leur magie au meilleur moment. Les Cavaliers patinent, et les Wizards gèrent parfaitement le chrono, en poussant les possessions au bout à chaque reprise. Seule frayeur, la sortie sur blessure de Beal à une minute de la fin. Mais il revient tout seul vers le banc, et c’est plutôt rassurant…
Une chose est sûre, les hommes de la capitale fédérale ont rempli leur mission, et ils terminent leur week end sur la meilleure note possible : une 8e victoire de suite (119-110). Cela n’était plus arrivé depuis 2001, et à l’époque Michael Jordan était sur le terrain !