2-2 au bout de 2min30… En matière de round d’observation, ce Knicks – Pelicans est un modèle du genre. Ça ne cavale pas, ça envoie des briques, et les All-Stars des deux formations n’ont pas encore digéré leur déjeuner. Seul Steven Adams est réveillé, au rebond comme en attaque, et les Pelicans prennent les devants (8-4). Mais ça reste très pauvre et les balles perdues s’enchaînent, tout comme les briques comme ce parpaing envoyé par James Johnson.
L’étincelle Rose
Il faut en fait attendre l’arrivée de Derrick Rose pour retrouver un peu d’enthousiasme, et ça réveille aussi Jaxson Hayes qui va au alley-oop. Après douze minutes, les Pelicans sont devant (25-21) mais le match n’a pas vraiment commencé, la défense des Knicks oblige New Orleans à jouer demi-terrain, et c’est ce qui leur permet de ne pas être décroché. Mais il faut rester attentif, et Kevin Knox, tête en l’air, oublie Zion Williamson dans son dos, et c’est le alley-oop assuré (31-26). Il suffit parfois d’un panier pour provoquer un déclic, et ce sera un 3-points dans l’axe de Rose à la limite des 24 secondes. L’ancien MVP lance un 10-0, et il faut dire que Lonzo Ball lui ouvre le chemin du panier, et Rose n’a pas besoin de ça pour aller au cercle (36-31).
Puis, c’est au tour de Randle de se mettre en évidence. Muet en premier quart-temps, le meilleur joueur des Knicks livre un gros duel à Zion Williamson et il prend le dessus. Il plante carrément 16 points dans le quart-temps et son jeu à mi-distance est un régal. En face, Williamson explose le cercle, mais il perd aussi un ballon bête en toute fin de mi-temps, et RJ Barrett s’en va donner 13 points d’avance à la pause (57-44). Une fois de plus, la défense de New York est remarquable, et le 1/12 à 3-points des Pelicans fait mal.
Le Bledsoe Show
Au retour des vestiaires, place au show Bledsoe. Dur en défense sur Elfrid Payton, le meneur des Pelicans se lâche en attaque. Il signe 10 des 13 points des Pelicans en 90 secondes, et les Knicks n’ont plus que deux points d’avance (59-57) ! L’agressivité a changé de camp, comme le prouve cette interception de Ball dans les mains de Randle un peu trop relax. Les Knicks manquent d’entrain, et les Pelicans mettent la main sur le match, d’abord avec un beau travail de Brandon Ingram après un écran d’Adams, puis surtout sur ce 3-points de Ball sur un ballon ressorti par ce même Adams (69-69).
Place alors au chassé-croisé avec deux joueurs en confiance : Bledsoe d’un côté et Bullock de l’autre. Aucune équipe ne parvient à enchaîner deux bonnes attaques, et le jeu redevient haché. Un éclair de Williamson envoyé au alley-oop par Bledsoe illumine la fin du quart-temps, et les équipes sont dos à dos (79-79).
Zion Williamson se précipite
Sauf que derrière, il force, perd deux ballons, et Randle le punit pour redonner l’avantage à New York sur deux dunks (88-84). Les Knicks sont sur un 9-0 en profitant simplement de la précipitation de New Orleans. Williamson se rattrape derrière le temps-mort, et Ingram frappe à mi-distance. Thibodeau rappelle ses joueurs pour un temps-mort (88-88), et derrière place à du hourra basket avec des shoots en première intention, un air ball pour Bullock et des briques à 3-points d’Ingram et Williamson.
On entre dans le « money time », et ce sera sans Barrett qui fait sa 6e faute sur son pote Williamson. Ses lancers donnent cinq points d’avance (97-92), mais les Pelicans jouent à l’envers, et une mauvaise passe de Bledsoe et un oubli au rebond défensif permettent à Rose puis Noel de ramener les Knicks à -1 (101-100).
Reggie Bullock le sauveur
Il reste 40 secondes à jouer, et New Orleans perd encore un ballon ! Sauf que Quickley loupe son floater, et Williamson sauve le rebond. À 8 secondes de la fin, Bledsoe met ses lancers (103-100). Temps-mort Knicks pour la balle de l’égalisation et Rose file au cercle, mais c’est pour mieux ressortir sur Bullock. Ball s’est fait piéger et Bullock sanctionne dans le corner (103-103). Il reste deux secondes à jouer, et Bledsoe fait un air ball au buzzer. Prolongation.
Clairement, les Pelicans ont pris un coup sur la tête, et leur attaque devient encore plus statique et sans idées car New York laisse Williamson en isolation. À l’inverse, les Knicks recherchent l’extra-pass, et ils s’échappent grâce au facteur X de la soirée, Bullock (110-105). Autre joueur précieux ce soir, Nerlens Noel qui scotche un dunk à deux mains d’Ingram en très haute altitude ! Finalement, le coup de grâce est porté par Randle sur un 3-points à la limite des 24 secondes (117-109). Il reste 54 secondes à jouer, et New Orleans ne s’en remettra pas, finalement battu 122-112 après une interminable dernière minute. Les Knicks ne méritaient pas forcément de gagner, mais le jeu de New Orleans est trop pauvre pour espérer collectivement faire la différence.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.