Après plusieurs résultats décevants, et pourtant en back-to-back, les Knicks tentent de mettre beaucoup d’intensité dès l’entame de la rencontre. Julius Randle et Reggie Bullock artillent de loin, et les visiteurs font le travail des deux côtés du terrain en serrant la vis en défense. Les Pistons sont pris à la gorge, et n’arrivent à mettre aucun shoot, ce qui a l’air de passablement énerver Dwane Casey, qui leur fait savoir pendant d’un temps-mort.
La rentrée de Killian Hayes
Killian Hayes effectue son retour après une longue absence, mais il prend deux fautes rapides dans une équipe qui boit déjà la tasse (17-3). Randle fait ce qu’il veut, et la tournure des évènements commence à (déjà) devenir inquiétante pour les joueurs de Motor City. Le buffle new-yorkais se lance dans un petit concours de tirs à 3-points en solo (20 points déjà), et enfonce encore un peu plus des Pistons, aux allures d’équipe de G-League.
Bullock se joint à la fête, et R.J Barrett enfile également les points comme à la parade. Mais pas question de se relâcher, et Tom Thibodeau demande à ses joueurs de verrouiller la raquette. Cory Joseph est la seule satisfaction des Pistons mais l’écart est déjà très large : +26 (41-15).
Coach Casey est désemparé sur le bord du terrain, et au moins la défense de ses joueurs semble être plus physique et efficace que lors des douze minutes initiales. Les titulaires retrouvent le parquet après avoir été « punis » par leur technicien, et… la pluie tombe de nouveau sur la tête des Pistons. Les erreurs s’accumulent, et l’écart reste toujours aussi grand (51-23). Le rythme de jeu ralentit, mais les hommes de Tom Thibodeau sont hyper appliqués en défense, ne donnant que très peu d’air à leurs adversaires du soir.
Finalement, Jerami Grant sort de sa torpeur, et commence à reprendre confiance en son tir, pour marquer sur trois possessions de suite. Les Pistons mettent un peu plus d’énergie pour protéger leur cercle. Les jeunes troupes de Dwane Casey sont dans le dur, mais ils montrent un minimum d’orgueil pour revenir sous la barre des 20 points d’écart (60-41).
New York déroule, Detroit coule
Au retour des vestiaires, les Knicks s’endorment un peu sur leurs lauriers, et ils sont réveillés par Tom Thibodeau qui prend un temps-mort immédiat (69-52). Randle remet le bleu de chauffe, et va marquer des points faciles près du cercle. Elfrid Payton se met également à noircir la feuille de match, et le coup de gueule de leur technicien a remis les joueurs de la Grosse Pomme en verve. Barrett se décide à prendre Grant en défense, et ça marche puisque la star des Pistons perd deux ballons de suite. L’écart se creuse à nouveau, et Dwane Casey retente quelques coups avec des seconds couteaux qui font un peu n’importe quoi. New York en profite pour reprendre le large (88-61).
Les Pistons tentent un dernier baroud d’honneur mais leur faiblesse défensive est trop importante pour espérer une amélioration de leur jeu. Hamidou Diallo se fait plaisir en marquant sur les tirs ouverts qui lui sont offerts, mais Taj Gibson le renvoie à ses études sur une tentative de dunk. Les bancs se vident déjà, et le « garbage time » commence bien avant l’heure habituelle (100-72).
L’écart se creuse encore et encore, et Dwane Casey n’a qu’une hâte : que la soirée se termine et que le rideau se baisse. Frank Ntilikina foule le parquet pour la première fois de la soirée, et le meneur français se dégourdit les jambes en faisant une défense individuelle tout terrain. Immanuel Quickley a le temps de mettre quelques banderilles de loin, et Kevin Knox peut se rassurer avec trois tirs primés de suite. Résultat, les Knicks s’offrent leur plus large victoire de la saison (125-81) !
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.