Tyrese Haliburton s’est remémoré le soir de la dernière Draft pour trouver une source de motivation supplémentaire avant d’affronter les Knicks de Tom Thibodeau. Disposant du 8e choix ce soir là, la franchise de Leon Rose avait misé sur le régional de l’étape, Obi Toppin, laissant finalement le poste 1 de grande taille faire le bonheur de Sacramento avec le 12e choix.
Cette nuit, le rookie a donc pris un malin plaisir à démontrer aux dirigeants des Knicks qu’ils s’étaient, eux aussi, trompés en faisant l’impasse sur lui. Il a d’abord inscrit 11 points dans le deuxième quart-temps, avec un gros dunk en transition, un contre sur Reggie Bullock et un 3-points depuis l’aile juste avant la pause.
Mais Tyrese Haliburton avait gardé le meilleur sur la fin, alors que les Knicks étaient toujours en vie, en enchaînant un nouveau contre, sur Alec Burks cette fois, avant d’inscrire le 3-points synonyme de victoire, confirmant son imperméabilité à la pression du « money-time ».
« Il trouve toujours un moyen de réussir des actions décisives », s’est réjoui son coach, Luke Walton. « Il fait aussi beaucoup d’erreurs, parce qu’il est encore jeune, mais il trouve sa voie et il joue avec une confiance contagieuse. C’est vraiment agréable d’être avec lui sur le terrain ».
Un rookie déjà mature
Tyrese Haliburton a notamment participé en défense, gros point faible de Sacramento sur ce début de saison. Il a notamment délivré quatre contres (une première pour un rookie depuis Matisse Thybulle, il y a un an, presque jour pour jour) mais aussi deux interceptions.
Mais surtout, il a dominé ses homologues rookies new-yorkais, Obi Toppin et Immanuel Quickley, sans doute sa plus belle récompense, en plus d’avoir reçu les compliments de Tom Thibodeau pour sa polyvalence et sa capacité à être bon avec ou sans le ballon dans les mains.
« J’imagine que ça m’a boosté sur un plan personnel », a-t-il déclaré quant au fait de rencontrer les Knicks. « Mais j’adore être ici, je suis heureux d’être descendu au 12e pick. Il n’y a aucune rancœur ou quoi que ce soit du genre. C’est comme ça, c’est un business, je m’en fiche. Mon job, c’est de leur faire penser à ça quand ils (les dirigeants des Knicks) vont se coucher. Je vais simplement tout faire pour être le meilleur joueur possible ».
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