La stat du jour : les Lakers assurés d’être en finale ?

En s’imposant face à la Nouvelle Orléans dans la nuit de dimanche à lundi, les Lakers ont fêté leur quinzième victoire en seize matches depuis la pause du All-Star week-end.

Etonnamment, depuis 1951 (date du premier All-Star game), les Lakers version 2011 ne sont que la cinquième équipe à réussir cette performance généralement annonciatrice d’une belle fin de saison.

La preuve, avec la liste des équipes qui ont déjà fait mieux ou aussi bien que les Lakers : 

Ironie de l’histoire, aucune équipe depuis les Lakers de 1999-00 n’avait réalisé un aussi beau parcours post-All Star game. A cette époque, un certain Kobe Bryant, alors âgé de 21 ans, ne savait pas encore qu’il allait remporter la première de ses cinq bagues.

Qu’est-ce qui a changé chez les Lakers ?

Mentalement, l’approche des playoffs joue forcément un rôle dans la bonne forme des Lakers mais cela se ressent aussi statistiquement.

A la lecture de celles-ci, la première chose qui nous saute aux yeux c’est que les Lakers ont considérablement renforcé leur défense.

La différence est assez flagrante puisque, comparé à la moyenne de la ligue, les 96.4 points encaissés les placeraient aujourd’hui à la 11ème place des meilleures défenses de la ligue tandis que les 93.3 les envoient directement au pied du podium.

S’ils n’avaient pas eu besoin de trois prolongations pour venir à bout des Suns, ce chiffre tomberait alors à 88.7 ! Pour info, Boston est numéro 1 de cette catégorie avec 90.9 pts encaissés par match.

Même chose au niveau de la réussite aux tirs de leurs adversaires qui est passée de 44.1% à 43.4% aux shoots et de 34.1% à 33.4% à 3-points depuis le ASG.

Là encore, pour vous donner un ordre d’idée, les Lakers seraient la deuxième meilleure défense de la NBA aux shoots et à 3-points avec un pourcentage comme celui-ci.

Il n’y a pas de doute possible, les Lakers sont vraiment passés à la vitesse supérieure ces dernières semaines. Il nous arrive même parfois de voir Phil Jackson se lever de son banc.

Preuve irréfutable que les playoffs approchent.