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Kevin Séraphin met en garde la jeune génération qui rêve de NBA

L’intérieur français a passé sept saisons dans la plus grande ligue du monde et sait les dangers auxquels les jeunes joueurs peuvent être confrontés.

Âgé de seulement 30 ans, Kevin Séraphin a mis sa carrière de basketteur professionnel entre parenthèses l’hiver dernier suite à des soucis récurrents au genou. Six mois plus tard, après une année blanche, le pivot ne semble pas s’orienter vers un retour sur les parquets à en lire son actualité détaillée sur le site de La Première.

Co-propriétaire « d’IWM Prod », un label de production et d’édition musicale qui compte cinq artistes dont le rappeur « Lefa », Kevin Séraphin envisagerait également de monter plusieurs restaurants mais aussi de sortir une application « qui proposera une expérience gustative unique », poursuit-il, à paraître à l’été 2021.

Le basket, le pivot vice-champion d’Europe en 2011 avec l’Equipe de France, en parle désormais au passé, même s’il n’a pas officialisé sa retraite des parquets. Particulièrement quand il s’agit d’évoquer son passage en NBA, de 2010 à 2017 entre Washington, New York et Indiana.

« Tout est passé super vite, » confie-t-il. « En NBA, le discours est toujours clair. C’est ce que j’aime. Flip Saunders, mon premier coach à Washington m’a dit d’entrée : si tu ne parles pas anglais et que tu ne perds pas du poids, tu ne joueras pas. C’était cash. Ça me convenait parfaitement. »

« Le plus dur en fait, c’est d’accepter la transition entre le basket comme passion et le basket comme métier à plein temps »

L’occasion pour lui de mettre en garde la jeune génération qui rêve de jouer en NBA, notamment sur les sacrifices qu’il faut consentir pour réussir mais aussi la nécessité d’être bien entouré.

« Tous ces jeunes – pas uniquement des Français d’ailleurs – ne réalisent pas que la fameuse Draft n’est qu’une étape. Cette première sélection est déjà très compliquée mais ensuite, il faut encore trouver sa place, jouer afin de survivre et pouvoir prolonger l’aventure au-delà de deux ans. Le plus dur en fait, c’est d’accepter la transition entre le basket comme passion et le basket comme métier à plein temps ».

Pour ce qui est de l’entourage, le Guyanais préconise les relations fiables, si possible datant d’avant la célébrité qu’un joueur NBA peut avoir. Pour Kevin Séraphin, son cercle restreint n’a ainsi pas bougé depuis Cholet.

« Aujourd’hui, un joueur NBA gagne vite un million de dollars par an. Ça donne forcément des idées à des personnes mal intentionnées. Pour ma part, j’ai toujours eu la chance de pouvoir compter sur un socle qui n’a pas bougé depuis mes débuts à Cholet : ma famille et des potes du centre de formation comme Christophe Léonard ou Rodrigue Beaubois. Ils ont tous grandi avec moi. C’est facile, plus sain. »

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