Plus rien ne peut arrêter la reprise de la saison NBA. Dans une semaine, les 22 franchises vont arriver sur place, à Disney World, et la NBA estime toujours que c’est la meilleure solution pour finir cette saison, et dans des conditions de sécurité optimales. Mais Adam Silver est conscient que le contexte est pire qu’en mars dernier, au moment de la suspension de la compétition. Jeudi, on comptait plus de 8 950 nouveaux cas en Floride. Il y a trois semaines, il y avait « seulement » 1 000 cas au quotidien.
« Le niveau de préoccupation s’est accru, et pas uniquement parce que les chiffres ont augmenté en Floride, mais parce que les niveaux sont préoccupants dans tout le pays » a réagi le patron de la NBA lors d’une visioconférence avec la presse américaine. « On n’est pas là à se dire qu’on va foncer, et peu importe ce qu’il va se passer, mais nous nous sentons très à l’aise avec notre situation. »
Si le nombre de contaminés devient significatif, la saison pourrait être arrêtée
Pour Adam Silver, cette « bulle », sans être « imperméable », reste la meilleure solution pour reprendre le sport.
« On revient car le sport compte dans notre société. Le sport réunit les gens au moment où ils ont en le plus besoin » poursuit-il. « Nous avons mis en place un plan sûr et responsable, et le personnel y sera plus en sécurité que n’importe où ailleurs. Nous n’avons pas d’autre choix que d’apprendre à vivre avec le virus. On ne prendra pas le dessus. Il n’existe pas de solution avec un risque zéro. »
Soulagé d’apprendre qu’il n’y avait que 16 joueurs contaminés sur les 302 testés, Adam Silver a aussi expliqué que dans un premier temps, les joueurs subiront des tests quotidiens. Si un joueur est positif, il sera mis en quarantaine pendant une dizaine de jours. Et si le nombre de contaminés devient trop important ? « Nous n’avons pas fixé de chiffres, mais si la propagation devient significative, cela pourrait nous obliger à arrêter » reconnaît-il.