Le 3 juin 2001, les Sixers et Allen Iverson filent en Finals

Marquer plus de 40 points dans un Game 7 d’une finale de conférence n’est arrivé que trois fois dans l’histoire. Par George Gervin (42 points) en 1979, Charles Barkley (44 points) en 1993, et enfin Allen Iverson en 2001 (44 points).

Face aux Bucks de Ray Allen, Glenn Robinson et Sam Cassell, le MVP de la saison va sortir un très grand match avec 44 unités donc, à 17/33 au shoot et 7 passes décisives. Mais le meilleur marqueur de la ligue n’a pas réalisé un « one-man show ». Allen Iverson fut parfaitement secondé par un grand Dikembe Mutombo (23 points, 19 rebonds, 7 contres) ou encore par Aaron McKie (13 passes) et le jeune Raja Bell (10 points en deuxième quart-temps).

Privée de Scott Williams, suspendu pour ses fautes flagrantes, la formation de George Karl a également souffert de l’absence de Ray Allen, touché au genou en troisième quart-temps.

Au moment où le shooteur sort, les Bucks n’ont que sept points de retard. Quand il revient, sept minutes plus tard et en début de quatrième quart-temps, ses coéquipiers sont désormais relégués à 14 points. Rédhibitoire…

Les hommes de Larry Brown ont parfaitement négocié ce match décisif, qui fut le plus regardé à la télévision des playoffs avant les Finals cette saison-là. Autoritaires, les Sixers l’emportent 108-91 et se qualifient pour l’ultime série face aux Lakers. Un couronnement pour une saison inoubliable à Philadelphie.

« Je suis tellement fier », annoncera le coach. « Cette équipe a un grand cœur, a du caractère, comme cette ville. »